Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Gourdon dans le Lot

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle romane

Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Gourdon

  • 678 Rue des Neveges Prolongées
  • 46300 Gourdon
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Gourdon
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Gourdon
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Gourdon
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Gourdon
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Gourdon
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Gourdon
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Gourdon
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Gourdon
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Gourdon
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Gourdon
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Gourdon
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Gourdon
Crédit photo : Tournasol7 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Portail principal avec ses vantaux (cad. C 289) : classement par arrêté du 4 octobre 1973 ; Chapelle, sauf partie classée (cad. C 289) : inscription par arrêté du 4 octobre 1973

Origine et histoire de la Chapelle Notre-Dame-des-Neiges

La chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Gourdon (Lot) est implantée sur une source dite miraculeuse. Jusqu'au XVIIe siècle, elle était dédiée à Notre-Dame de Leveio ou Leveje ; elle prit ensuite le vocable de Notre-Dame-des-Neiges. Une chapelle est mentionnée en 1323 dans un legs fait par Gisbert (ou Guibert) III de Thémines, ce qui indique qu'elle existait déjà depuis longtemps ; sa construction remonterait peut‑être à la fin du XIIe siècle. L'édifice dépendait du prieuré du Vigan et se trouvait dans la paroisse de Saint-Romain. Après la guerre de Cent Ans, le pèlerinage resta populaire et suscita un conflit entre le curé de Saint-Romain et le prieuré du Vigan pour la perception des revenus ; le prieuré conserva finalement la chapelle. Détruite pendant les guerres de religion, elle fut reconstruite et agrandie par les chanoines du Vigan en 1646, sous l'épiscopat d'Alain de Solminihac ; seule l'abside voûtée en cul‑de‑four de l'oratoire roman primitif a été conservée. La reconstruction fit l'objet d'un procès entre le chapitre du Vigan et l'évêque de Cahors, le chapitre défendant son droit de nommer le chapelain sous réserve de l'investiture épiscopale. Le relief placé au‑dessus de la porte latérale ouest porte une date qui figure dans les sources comme 1752 ou, selon d'autres mentions, 1652. La chapelle fut fermée et vidée de son mobilier pendant la Révolution ; le sanctuaire rouvrit en mars 1806 après une pétition des habitants de Gourdon. Le pèlerinage fut réactivé au milieu du XIXe siècle par l'abbé Destrau, curé de Saint‑Romain, période durant laquelle le sanctuaire a probablement été rénové et où une tribune fut construite. La façade nord présente un portail encadré de deux colonnes à chapiteaux d'ordre dorique qui supportent une frise en marbre portant une inscription latine ; au‑dessus se trouve une ouverture à meneau soutenant un fronton demi‑circulaire orné d'un écusson armorié au centre, flanqué de deux petits clochetons. Le portail principal avec ses vantaux est classé au titre des monuments historiques et le reste de la chapelle a été inscrit au titre des monuments historiques le 4 octobre 1973. La chapelle conserve un important mobilier baroque, notamment le monumental tabernacle de Jean Tournié daté de 1698, réalisé conformément aux exigences liturgiques de la Contre‑Réforme ; plusieurs objets y sont référencés dans la base Palissy.

Liens externes