Fondation supposée Moyen Âge (≈ 1125)
Période probable de construction initiale de la chapelle.
XVIIe siècle
Fresques intérieures
Fresques intérieures XVIIe siècle (≈ 1750)
Réalisation des fresques à l'intérieur de la chapelle.
1840
Démolition du château
Démolition du château 1840 (≈ 1840)
Destruction du château fort voisin.
XIXe siècle
Ajout du retable
Ajout du retable XIXe siècle (≈ 1865)
Installation d'un retable doré dans la chapelle.
1977
Restauration du chœur
Restauration du chœur 1977 (≈ 1977)
Restauration du décor du chœur par Abel Clarens.
1978
Classement historique
Classement historique 1978 (≈ 1978)
Inscription au titre des monuments historiques.
2024
Rénovation de la toiture
Rénovation de la toiture 2024 (≈ 2024)
Travaux de remaniement de la toiture et de la zinguerie.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Milieu du XXe siècle
Comblement du vivier
Comblement du vivier Milieu du XXe siècle (≈ 2050)
Disparition de la dernière trace des douves.
Patrimoine classé
Chapelle Notre-Dame-du-Bout-du-Pont (cad. A 148) : inscription par arrêté du 1er février 1978
Personnages clés
Abel Clarens
Peintre toulousain ayant restauré le chœur en 1977.
Origine et histoire de la Chapelle Notre-Dame-du-Bout-du-Pont
La chapelle Notre‑Dame‑du‑Bout‑du‑Pont, située à Lherm (Haute‑Garonne), est un petit édifice en briques cuites à nef rectangulaire et chœur en demi‑cercle, couvert d’une charpente plafonnée et coiffé d’un petit campanile ; un auvent précède l’entrée. Sa forme romane évoque les chapelles primitives de la région et peut laisser supposer qu’elle occupe l’emplacement d’une ancienne tour de l’enceinte. D’origine inconnue, elle se trouvait vraisemblablement dans la première enceinte du Lherm, en dehors du castrum, à l’extrémité extérieure du pont‑levis qui permettait le franchissement des douves entourant le château fort démoli en 1840. Elle a sans doute été fondée au Moyen Âge : il était alors courant d’implanter une chapelle à l’extrémité d’un château pour y recevoir les serfs et les étrangers non titrés. L’ancien vivier, comblé au milieu du XXe siècle, constituait la dernière trace de ces douves. L’intérieur renferme des fresques du XVIIe siècle et un retable doré du XIXe siècle. Après la Seconde Guerre mondiale l’édifice connut de graves détériorations : le plafond peint, qui comportait semble‑t‑il un calvaire, fut démoli et remplacé par un plafond en plâtre. En 1977, grâce à une souscription, le peintre toulousain Abel Clarens restaura le décor du chœur ; la charpente fut consolidée et les vitraux restaurés par une Lhermoise. Une intervention municipale a engagé en 2024 un nouveau remaniement de la toiture et de la zinguerie. La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 1er février 1978.