Chapelle Notre-Dame du Dresnay à Loguivy-Plougras en Côtes-d'Armor

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle gothique

Chapelle Notre-Dame du Dresnay à Loguivy-Plougras

  • D50
  • 22780 Loguivy-Plougras
Chapelle Notre-Dame du Dresnay à Loguivy-Plougras
Chapelle Notre-Dame du Dresnay à Loguivy-Plougras
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Chapelle Notre-Dame du Dresnay à Loguivy-Plougras
Chapelle Notre-Dame du Dresnay à Loguivy-Plougras
Crédit photo : Crepi22 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

4e quart XVIe siècle

Patrimoine classé

Façade occidentale, y compris le clocher-mur, et une poutre de gloire en bois sculpté se trouvant à l'intérieur de l'édifice (cad. C 636) : inscription par arrêté du 19 janvier 1955

Origine et histoire de la Chapelle Notre-Dame du Dresnay

La chapelle Notre‑Dame du Dresnay, située à Loguivy‑Plougras (Côtes‑d'Armor, Bretagne), présente un plan en croix latine. Sa porte d'entrée, de style classique, est surmontée d'un fronton, et les fenêtres du transept conservent leurs meneaux de pierre. Le maître‑autel et les poutres sont sculptés ; quelques pierres aux angles des sablières portent également des sculptures. Dans l'aile sud se trouve la tombe d'un seigneur du Dresnay. La façade occidentale, la partie la plus remarquable de l'édifice, est couronnée d'un clocher‑mur daté de 1588. La chapelle est mentionnée dès 1539 et, selon l'inscription portée sur le clocher, l'édifice a été reconstruit en 1588 ; toutefois, en 1581 l'évêque Jean‑Baptiste Le Gras avait déjà autorisé d'y établir des fonds de baptême dans une chapelle qui disposait alors d'autels, d'un clocher et d'un cimetière. La construction est attribuée à Olivier de Quelen et à son épouse Françoise de Lampezre, puis achevée par leur fils Olivier de Quelen et sa femme Claude de Boiséon, comme l'indique l'écu sculpté sur la poutre de gloire. Plusieurs éléments anciens ont été remployés dans l'édifice : un sacraire dans le chœur, une demi‑colonne de granite, les masques d'angles du bénitier d'une entrée latérale, deux statues et un gisant. D'après Louis Dudoret, les boiseries polychromes de 1775 dissimulent le soubassement de l'autel, qui porte deux écus de la fin du XVe siècle (Quelen et familles alliées). Lors de la vente de la seigneurie en 1748, la chapelle est encore décrite comme dépendance prohibitive de la terre du Dresnay, réservée aux droits du seigneur. La façade occidentale, le clocher‑mur et la poutre de gloire en bois sculpté sont inscrits à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques par arrêté du 19 janvier 1955.

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