Chapelle Notre-Dame du Peyrou à Clermont-l'Hérault dans l'Hérault

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle

Chapelle Notre-Dame du Peyrou à Clermont-l'Hérault

  • Route de Bédarieux
  • 34800 Clermont-l'Hérault
Chapelle Notre-Dame du Peyrou à Clermont-lHérault
Chapelle Notre-Dame du Peyrou à Clermont-lHérault
Chapelle Notre-Dame du Peyrou à Clermont-lHérault
Chapelle Notre-Dame du Peyrou à Clermont-lHérault
Chapelle Notre-Dame du Peyrou à Clermont-lHérault
Crédit photo : Fagairolles 34 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle, XIVe siècle, XVIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Chapelle Notre-Dame du Peyrou (cad. 1990 A 605 ; 2014 DB 38) : classement par arrêté du 24 septembre 1990

Origine et histoire de la Chapelle Notre-Dame du Peyrou

La chapelle Notre‑Dame du Peyrou est mentionnée en 1325 dans l'état des églises de Lodève et correspond sans doute à l'église gothique actuelle. Malgré quelques remaniements, l'édifice conserve une homogénéité d'ensemble caractéristique de l'époque gothique. L'entrée principale, située sur la face sud, est précédée d'un petit porche voûté d'ogives et encadrée par deux arcs‑boutants retombant sur de puissants culots de style néo‑gothique. Le chevet pentagonal, rythmé de contreforts et botté de petits pinacles dont la base porte un motif rappelant les faces latérales d'un chapiteau ionique, est percé sur chacune de ses faces d'une étroite fenêtre trilobée ; cette disposition remonte au XVIIIe siècle, comme l'atteste la date 1709 gravée sur un pinacle. Au nord‑est, à l'angle entre le chevet et la face nord, une annexe abrite un petit clocher‑arcade daté du XVIIe ou du XVIIIe siècle. Le porche ouest, fortement désaxé par rapport à la nef, ouvre sur celle‑ci par une grande arcade en plein cintre ; le mur qui le reçoit présente un appareil qui pourrait être antérieur, éventuellement du XIIe siècle, ce qui expliquerait le décalage entre les constructions. Le porche semble initialement avoir été à l'air libre : ses voûtes d'ogives subsistent, tandis que les murs de remplissage des arcades entre les supports constituent une adjonction postérieure. La nef est couverte de voûtes d'ogives quadripartites légèrement bombées, un dispositif rare dans la région et proche des voûtes dites "angevines". Le chœur est couvert d'une voûte unique décomposée en sept voûtains, cinq correspondant aux côtés du chevet pentagonal et deux assurant la liaison avec le voûtement de la nef. À la fin du XIVe ou au début du XVe siècle, l'édifice fut jugé insuffisant et une série de chapelles au nord fut alors élevée pour former un bas‑côté. La chapelle conserve enfin une décoration sculptée de grande qualité, dont les éléments les plus remarquables se trouvent dans les chapelles du bas‑côté nord.

Liens externes