Chapelle Notre-Dame ou Miraculeuse ou de la Vierge à Rocamadour dans le Lot

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle gothique

Chapelle Notre-Dame ou Miraculeuse ou de la Vierge

  • Cité religieuse
  • 46500 Rocamadour
Chapelle Notre-Dame de Rocamadour
Chapelle Notre-Dame ou Miraculeuse ou de la Vierge
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Crédit photo : Christophe.Finot - Sous licence Creative Commons

Patrimoine classé

Voir : Cité religieuse (PA46000020)

Origine et histoire de la Chapelle Notre-Dame

La chapelle Notre-Dame de Rocamadour, dite aussi chapelle miraculeuse ou chapelle de la Vierge, est l'une des sept chapelles de la Cité religieuse; elle jouxte la basilique Saint-Sauveur et a été classée monument historique en 2000 avec l'ensemble du sanctuaire. Elle constitue le cœur du pèlerinage de Rocamadour : depuis près de mille ans, des pèlerins du monde entier viennent y vénérer la Vierge noire, conservée dans une niche du rocher et tenant l'Enfant Jésus sur les genoux.

Le pèlerinage marial de Rocamadour est un site majeur du monde chrétien depuis le Moyen Âge ; une bulle de Pascal II en 1105 mentionne une église Sainte-Marie ou Notre-Dame. Après la découverte en 1166 du corps présenté comme celui de saint Amadour, la Cité religieuse fut édifiée, puis le pèlerinage déclina progressivement jusqu'à la période révolutionnaire. La chapelle primitive, attestée au début du XIIe siècle et plus petite (environ 8 x 9 m), était adossée à la falaise, dotée de contreforts et séparée de l'église Saint-Sauveur par une ruelle qui servit plus tard de sacristie. En 1476 un bloc de roche détaché de la falaise détruisit cette chapelle ; une plaque sur l'élévation sud indique qu'elle fut reconstruite en 1479 par Denis de Bar, évêque de Tulle. Elle fut ensuite saccagée lors des guerres de Religion puis de la Révolution. Dans un état de délabrement important, le sanctuaire fit l'objet de travaux décidés par les évêques de Cahors à partir de 1842, et la chapelle Notre-Dame fut en grande partie reconstruite et agrandie entre 1863 et 1864 par l'abbé Chevalt. L'un des vitraux porte la date de 1844 et la signature d'Étienne Thevenot.

Adossée à l'ouest à la falaise et au nord à l'élévation sud de la basilique Saint-Sauveur, la chapelle est bâtie en pierres de taille calcaire et présente un plan allongé à un seul vaisseau, une voûte sur croisée d'ogives et un toit à deux pans couvert de tuiles plates. Le portail sud, de style gothique flamboyant, porte les armes de Denis de Bar et est surmonté du blason de son successeur Clément de Brillac. La fenêtre qui jouxte ce portail, également de style flamboyant mais plus récente, a été ouverte au détriment d'une peinture murale du XVe siècle dite du Dit des trois morts et des trois vifs. De l'autre côté du parvis, deux peintures murales monumentales, l'Annonciation et la Visitation, remontent au XIIe siècle. La seconde fenêtre de l'élévation sud, dans la travée de droite, proviendrait de l'ancienne élévation est de la chapelle primitive, et la porte d'accès aux tribunes date du XVe siècle en portant les armes de Denis de Bar. À proximité de la chapelle, la tradition signale l'épée de Roland plantée dans le rocher.

Dans le chœur, un retable à panneaux peints et une table d'autel médiévale en pierre réalisés par l'orfèvre Poussièlque Rusan ont été acquis en 1890 par le chapelain ; ils remplacèrent un retable en bois doré transféré dans la chapelle Sainte-Anne. Au-dessus du retable se trouve la statue-reliquaire Notre-Dame de Rocamadour, la Vierge noire, datée du quatrième quart du XIIIe siècle ; haute de 76 cm, elle est composée de deux pièces de noyer, l'Enfant étant chevillé sur le genou gauche, et elle était autrefois couverte d'argent. Elle a fait l'objet de restaurations après la Seconde Guerre mondiale et en 2003. La chapelle conserve une cloche dite miraculeuse et de nombreux ex-voto qui témoignent des grâces accordées en ce lieu et en mer ; la cloche, suspendue à la voûte par une anse, aurait la particularité de sonner d'elle-même lorsqu'un marin est sauvé après avoir imploré la Vierge. Antérieure au IXe siècle, cette cloche a été forgée dans une feuille de fer d'environ un centimètre d'épaisseur ; elle mesure 24 cm de hauteur et 33 cm de diamètre. Plusieurs maquettes de bateaux figurent parmi les ex-voto, notamment une frégate de la fin du XVIIIe siècle et une goélette de pêche du XIXe siècle. L'intérieur de la chapelle présente ainsi le retable peint surmonté par la Vierge noire, la cloche suspendue et de nombreux ex-voto maritimes, témoins de sa longue histoire de pèlerinage.

Liens externes