Origine et histoire
La chapelle Saint-Andéol a été bâtie au XIe siècle en remplacement d'une première église. Au XIIe siècle, des moines transformèrent l'édifice en couvrant la nef d'une voûte en berceau, ce qui entraîna la réalisation d'arcatures aveugles dans la nef et l'élévation de pilastres à dosserets, repris par des contreforts extérieurs. Au XIIIe siècle, une tribune fut aménagée sur la travée occidentale, puis, au début du XIVe siècle, une chapelle latérale fut percée au nord ; ces deux aménagements tardifs ont disparu. L'église était le siège d'un prieuré qui comprenait plusieurs dépendances. À la Révolution, elle fut vendue à un agriculteur. La singularité de l'édifice tient à l'abside : une fenêtre basse, percée dans le mur sud, permettait depuis le cimetière une vue directe sur le sanctuaire et la pierre de dédicace. Cet aménagement, qui évoque un culte des reliques, reste à confirmer mais a subsisté jusqu'au XIVe siècle.