Crédit photo : Ville aix-en-othe - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune
Frise chronologique
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
…
1600
1700
1800
1900
2000
Fin du XIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale Fin du XIIe siècle (≈ 1295)
Édification de la première église de la ville.
XVIe siècle
Rénovation majeure
Rénovation majeure XVIe siècle (≈ 1650)
Rénovation et remaniement de la chapelle.
1829
Transformation en chapelle
Transformation en chapelle 1829 (≈ 1829)
Réduction de l'emprise et transformation en chapelle.
1846
Modification de l'entrée
Modification de l'entrée 1846 (≈ 1846)
Reconstruction de l'entrée et remplacement du clocher.
1975
Classement historique
Classement historique 1975 (≈ 1975)
Inscription au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Chapelle Saint-Avit (cad. AC 4) : inscription par arrêté du 28 janvier 1975
Origine et histoire de la Chapelle Saint-Avit
La chapelle Saint-Avit se situe à Aix-en-Othe, dans le département de l’Aube. Elle constitue l’essentiel de ce qui subsiste de la première église de la ville, probablement édifiée à la fin du XIIe siècle et remaniée au XVIe siècle. Abandonnée après la construction de l’église Notre‑Dame, elle menaçait ruine en 1829 ; le conseil municipal décida alors d’en réduire l’emprise et de la transformer en chapelle, démolissant le chœur et élevant un mur oriental. En 1846, l’entrée fut à son tour abattue puis reconstruite avec une élévation plus marquée, et le clocher primitif fut remplacé par un simple campanile. Au fil du temps, la chapelle se dégradant encore, une décision municipale de 1972 préconisa sa démolition, mais des associations de sauvegarde et de nombreux habitants s’y opposèrent et contribuèrent à sa préservation. Aujourd’hui installée dans le cimetière, la chapelle conserve une silhouette harmonieuse qui fait partie du paysage aixois. À l’intérieur, elle a préservé des éléments remarquables de son ancien décor, notamment des poutres engoulées, assez rares dans le département. L’édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1975.