Chapelle Saint-Blaise de Gras en Ardèche

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle romane Clocher-mur

Chapelle Saint-Blaise de Gras

  • Le Seroul
  • 07700 Gras
Chapelle Saint-Blaise de Gras
Chapelle Saint-Blaise de Gras
Chapelle Saint-Blaise de Gras
Chapelle Saint-Blaise de Gras
Chapelle Saint-Blaise de Gras
Crédit photo : Christian Roustan - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
XIXe siècle
Époque contemporaine
700 av. J.-C.
600 av. J.-C.
500 av. J.-C.
400 av. J.-C.
300 av. J.-C.
200 av. J.-C.
100 av. J.-C.
0
900
1000
1100
1200
1300
1900
2000
VIIe siècle av. J.-C.
Comptoir étrusque
Ve et IVe siècles av. J.-C.
Invasions barbares
IIIe et IIe siècles av. J. C.
Cité gallo-grecque
IXe siècle
Abandon de la cité
1231
Repeuplement du village
XIIIe siècle
Construction de la chapelle
1390
Destruction du village
1935
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Chapelle du cimetière : inscription par arrêté du 7 janvier 1935

Personnages clés

Raymond de Turenne Pillard ayant anéanti le village de Castelveyre vers 1390.

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Blaise

La chapelle Saint‑Blaise, dite Chapelle du cimetière, se situe sur la commune de Gras, en Ardèche. Datée du XIIIe siècle, elle constitue le dernier maillon d'une longue succession d'occupations humaines remontant au VIIe siècle av. J.-C. Perchée sur une éminence entre les étangs de Lavaduc et de Citis, le site a d'abord accueilli un comptoir étrusque (VIIe siècle av. J.-C.), puis une cité gallo‑grecque (IIIe et IIe siècles av. J.-C.), dont un rempart en pierres de taille colossales atteste l'importance. Abandonnée pendant l'Empire romain, la cité renaît lors des invasions barbares (Ve et IVe siècles av. J.-C.) sous le nom d'Ugium et subsistera jusqu'au IXe siècle. De cette période proviennent les ruines de l'église paléochrétienne Saint‑Vincent, bâtie au‑dessus de l'entrée principale de la cité antique. Après un nouvel abandon, l'évêque d'Arles, seigneur du lieu, repeuple le village en 1231, alors appelé Castelveyre, avant qu'il ne soit définitivement anéanti vers 1390 par le pillard Raymond de Turenne. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1935.

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