Chapelle Saint-Éloi de Hautmont dans le Nord

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Propriété d'une association diocésaine

Frise chronologique

Patrimoine classé

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Origine et histoire de la Chapelle Saint-Éloi

La chapelle Saint-Éloi, située à Hautmont, est dédiée au saint patron des métallurgistes et s'inscrit dans l'aménagement de la cité ouvrière du Bois-du-Quesnoy financée par les Forges de la Providence. Destinée à remplacer une ancienne chapelle devenue trop exiguë, elle fait partie d'un programme combinant logements et édifice religieux pour les ouvriers. La maîtrise d'œuvre a été confiée à l'architecte Denis Honegger, alors élève d'Auguste Perret, qui a développé plusieurs esquisses du projet entre 1952 et 1958 avant la réalisation du chantier. Les travaux ont été réalisés de 1958 à 1960. Construite en béton armé, la chapelle présente un volume sobre et rationnel : un lieu de culte de plan essentiellement rectangulaire à nef unique, accompagné de salles paroissiales dont la façade en arc de cercle se déploie sur la rue. La structure intègre les vitraux dans son ossature et le clocher, contigu à la sacristie, contribue à la lecture extérieure du bâtiment. Le programme, ambitieux, n'a pas toujours bénéficié de moyens financiers suffisants, ce qui a limité la qualité de certains éléments de réalisation ; sa sobriété met cependant en valeur le cycle de vitraux retraçant la vie de saint Éloi. Commandés vers 1959 par le diocèse de Cambrai, ces treize vitraux ont été conçus d'après des cartons d'Emilio Beretta et exécutés par le maître verrier Auguste Labouret selon la technique de la dalle de verre, où des dalles taillées sont coulées et incrustées dans le béton. L'ensemble, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 6 janvier 2005, témoigne de l'architecture et du décor liturgique de la fin des années 1950.

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