Chapelle Saint-Étienne de Nantes en Loire-Atlantique

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle

Chapelle Saint-Étienne de Nantes

  • Place des Enfants-Nantais
  • 44000 Nantes
Chapelle Saint-Étienne de Nantes
Chapelle Saint-Étienne de Nantes
Chapelle Saint-Étienne de Nantes
Chapelle Saint-Étienne de Nantes
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Chapelle Saint-Étienne de Nantes
Chapelle Saint-Étienne de Nantes
Chapelle Saint-Étienne de Nantes
Crédit photo : Rehtse - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Haut Moyen Age

Patrimoine classé

Chapelle Saint-Etienne (cad. BZ 160) : inscription par arrêté du 26 décembre 1984

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Étienne

La chapelle Saint-Étienne se situe dans le quartier Malakoff–Saint-Donatien de Nantes, en Loire-Atlantique. Implantée au cœur d'une nécropole païenne christianisée devenue le cimetière Saint-Donatien, elle se trouve à proximité de la basilique Saint-Donatien et Saint-Rogatien, édifiée sur le lieu de sépulture des deux frères martyrs morts vers 304. Construite vers 510 sous l'épiscopat d'Épiphane (évêque de Nantes de 502 à 518), elle est considérée comme le plus ancien édifice religieux du diocèse. Elle aurait été élevée pour recevoir des reliques d'Étienne, l'un des sept premiers diacres nommés par saint Pierre, que l'évêque aurait rapportées de Jérusalem ; ces reliques furent d'abord déposées dans la cathédrale de Nantes. Dès son édification, la chapelle devint un lieu de pèlerinage. Au cours des siècles, son vocable varia, comprenant notamment Saint-Georges et Saint-Agapit. L'édifice fut remanié aux XVe et XVIe siècles puis transformé au XVIIIe siècle dans un style néo-classique. Pendant la Révolution, l'église Saint-Donatien brûla et la chapelle servit provisoirement de lieu de culte. L'église, la chapelle, la cure et le cimetière furent vendus comme biens nationaux le 2 messidor an IV (18 juin 1796) à Antoine et Mathurin Peccot, le premier étant commissaire du gouvernement à la Monnaie de Nantes et le second architecte. Le 19 Brumaire an XI (10 novembre 1802), les paroissiens se groupèrent pour racheter l'ensemble, dont la chapelle. Après avoir servi temporairement d'entrepôt pour des éléments préhistoriques découverts lors de fouilles, elle fut restaurée au début du XXe siècle. La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 26 décembre 1984. Le plan de l'édifice est rectangulaire, mesurant 17,5 mètres de long sur 7,5 mètres de large, avec une toiture à deux versants dont le faîte culmine à un peu moins de huit mètres. Le mur ouest, vestige bien conservé de l'architecture du Ve siècle, s'élève jusqu'à environ quatre mètres ; il est composé de petits blocs de pierre grossiers disposés en assises parallèles et agrémenté de deux rangées de briques rouges. La façade fut remaniée au XVIIIe siècle dans un style néoclassique ; les murs latéraux sont percés de baies, de fenêtres en plein cintre et d'une porte dotée d'un linteau horizontal de la même époque. Le mur du chevet porte la trace d'une baie en arc brisé dans laquelle a été percée une ouverture rectangulaire.

Liens externes