Chapelle Saint-Fiacre du Faouët au Faouët dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle gothique

Chapelle Saint-Fiacre du Faouët

  • Saint-Fiacre
  • 56320 Le Faouët
Chapelle Saint-Fiacre du Faouët
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Crédit photo : Original téléversé par Bourrel sur Wikipédia franç - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Chapelle Saint-Fiacre (cad. ZS 75) : classement par liste de 1889

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Fiacre

Les origines de la chapelle Saint‑Fiacre sont mal connues. On attribue probablement à la famille normande des Boutteville, au service des ducs de Bretagne dès le XIIIe siècle, l'introduction du culte de saint Fiacre en ce lieu. Une pierre remployée dans une maison voisine porte l'inscription L'AN 1436 FUT FAIT CEST OSPITAL PAR C (BOUTE) VILLE, preuve qu'un « hôpital » ou hôtellerie pour pèlerins existait déjà et qu'une chapelle plus ancienne pouvait occuper l'emplacement. L'association d'un hébergement pour pèlerins et d'une chapelle, attestée ailleurs en Bretagne, n'implique pas nécessairement un lien avec la commanderie des Hospitaliers de Saint‑Jean de Jérusalem signalée au Faouët au début du XVIIIe siècle. Une autre inscription sur la façade occidentale est illisible en raison de l'érosion. Un mandement de Jean V daté du Faouët en 1442 ne mentionne pas les travaux de la chapelle. Les armes sculptées sur le pignon du chevet, parfois attribuées aux Boutteville, ont été restituées par Léon de Groër au duc ; elles reprennent les éléments héraldiques ducaux et ajoutent une hermine passante sous le heaume, des sauvages en tenants de part et d'autre, et, au sommet, deux lions tenant la bannière au champ d'hermine de Bretagne. L'iconographie des sauvages, peu courante chez les ducs, apparaît cependant sur un sceau de Jean IV entre 1370 et 1378, et la bannière au champ d'hermine surplombe aussi les armes ducales aux Portes Mordelaises de Rennes, reconstruites au XVe siècle. Ces rapprochements ne permettent pas d'attribuer avec certitude les armoiries du chevet à Jean V ou à l'un de ses successeurs — François Ier, Pierre II, Arthur III ou François II. Le jubé porte l'inscription L'AN 1480 FUT FAIT CEST HEVPVRE PAR OLIVIER LE LOERGAN OUVRIER, ce qui fixe un terminus ante quem pour l'achèvement du chantier. La verrière du bras sud a conservé les deux tiers de ses panneaux et son style de la fin du XVe siècle semble confirmer l'achèvement autour de 1480. Le reste des verrières date du milieu du XVIe siècle et le réseau de la moitié des fenêtres a été refait à la même époque. Les archives font défaut pour les périodes comprises entre le XVIe et le XIXe siècle, et il n'existe pas de trace documentée de campagnes de travaux durant ces siècles. À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, plusieurs opérations d'assainissement furent engagées pour lutter contre l'humidité qui menaçait la conservation du jubé ; une restauration menée de 1862 à 1866 remplaça des panneaux disparus par des pastiches de qualité limitée. En 1889 la chapelle fut classée au titre des monuments historiques dans son ensemble, et en 1951 une intervention supprima les adjonctions du XIXe siècle pour tenter de retrouver l'esprit de la polychromie originelle du jubé. Une restauration plus récente, motivée par un taux d'humidité alarmant, a poursuivi ce souci de restitution. Entre 1911 et 1919, le mur sud du chœur et le mur ouest de la sacristie, menaçant ruine, ont été réédifiés ; le mur ouest de la sacristie fut alors percé d'une porte au rez‑de‑chaussée donnant un accès extérieur, et, au‑dessus, d'une autre porte accompagnée de deux fenêtres à meneaux. Cette porte donnait sur une coursière portée par des consoles de pierre reliant l'étage de la sacristie à l'escalier en vis du bras nord ; la coursière a été supprimée lors des travaux de restauration des années 1970.

Liens externes