Chapelle Saint-Guen de Saint-Tugdual dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle gothique Caquetoire

Chapelle Saint-Guen de Saint-Tugdual

  • Saint-Guen
  • 56540 Saint-Tugdual
Chapelle Saint-Guen de Saint-Tugdual
Chapelle Saint-Guen de Saint-Tugdual
Chapelle Saint-Guen de Saint-Tugdual
Chapelle Saint-Guen de Saint-Tugdual
Chapelle Saint-Guen de Saint-Tugdual
Chapelle Saint-Guen de Saint-Tugdual
Chapelle Saint-Guen de Saint-Tugdual
Chapelle Saint-Guen de Saint-Tugdual
Crédit photo : f.cadou - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e quart XVIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle Saint-Guen et son ossuaire (cad. B 318) : inscription par arrêté du 5 juillet 1927

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Guen

La chapelle Saint-Guen, située au lieu-dit Saint-Guen à Saint-Tugdual (Morbihan), est construite en forme de croix latine, proche du tau, et dotée d’un clocheton carré ajouré accessible par un escalier longeant le rampant sud de la toiture. L’édifice, daté vers 1540, porte une inscription lapidaire: "LE VIII JOUR DE AOUT LAN MIL VC KA (RA) NTE FUT DEDIE CESTE CAPLLE CEANS". Elle aurait été commanditée par les seigneurs de Kerminisy, Kersallic et Restergant. Un ossuaire adossé à la façade sud, daté de la seconde moitié du XVIe siècle, présente en façade quatre travées en anse de panier et des balustres jouant le rôle de pilastres, surmontés de chapiteaux à volutes. L’effort décoratif s’est principalement concentré sur cette façade et sur le clocher : la grande baie éclairant la nef est surmontée d’un vaste gâble sculpté orné d’animaux ajourés, dont deux pinacles d’amortissement associés à un quadrupède et à un monstre marin, et d’autres figures très ajourées sur le gâble du transept. Les fenêtres ont conservé leurs meneaux et la sacristie date du XIXe siècle. La chapelle et son ossuaire sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 5 juillet 1927. Dans la nuit du 29 au 30 janvier 2006, l’édifice a été en grande partie détruit par deux jeunes gens se livrant à des rites sataniques; la restauration, financée par de nombreux dons, a été entreprise immédiatement et lors du pardon de septembre 2008 la chapelle a retrouvé de nouveaux vitraux. Le photographe Philippe Tassier a documenté le pardon vers 1911 par plusieurs clichés montrant l’office, la procession sortant de la chapelle, les feux du pardon et le retour de la procession.

Liens externes