Chapelle Saint-Jean-de-Berraute de Mauléon-Licharre dans les Pyrénées-Atlantiques

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle gothique

Chapelle Saint-Jean-de-Berraute de Mauléon-Licharre

  • Cimetière
  • 64130 Mauléon-Licharre
Chapelle Saint-Jean-de-Berraute de Mauléon-Licharre
Chapelle Saint-Jean-de-Berraute de Mauléon-Licharre
Chapelle Saint-Jean-de-Berraute de Mauléon-Licharre
Chapelle Saint-Jean-de-Berraute de Mauléon-Licharre
Chapelle Saint-Jean-de-Berraute de Mauléon-Licharre
Chapelle Saint-Jean-de-Berraute de Mauléon-Licharre
Chapelle Saint-Jean-de-Berraute de Mauléon-Licharre
Chapelle Saint-Jean-de-Berraute de Mauléon-Licharre
Chapelle Saint-Jean-de-Berraute de Mauléon-Licharre
Chapelle Saint-Jean-de-Berraute de Mauléon-Licharre
Chapelle Saint-Jean-de-Berraute de Mauléon-Licharre
Crédit photo : Tangopaso - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle, XVIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Chapelle Saint-Jean-de-Berraute (cad. AX 17) : inscription par arrêté du 9 novembre 1984

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Jean-de-Berraute

Ancienne commanderie et halte pour les pèlerins en route vers Compostelle, la chapelle a été probablement fondée au XIIIe siècle et serait d'origine templière ; elle a ensuite dépendu de l'ordre des Frères Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. L'édifice abrite la dépouille de Bernard Goyeneche, dit Matalas, curé de Moncayolle et chef de l'insurrection populaire de 1661-1662 contre les atteintes aux coutumes régionales. Au XIXe siècle, l'église fut partiellement détruite ; seul le chœur fut conservé et consolidé pour être aménagé en chapelle. À cette époque, l'édifice comprenait une nef de trois travées, un chœur voûté d'ogives, un clocher trinitaire et des chapelles latérales. Le chevet présente trois pans coupés. Les arcs brisés de l'ancien transept ont été comblés et la façade occidentale reconstruite en reprenant la disposition à pans coupés du chœur, ce qui confère à l'ensemble un plan proche de l'octogone. Le portail du XVIIe siècle a été récupéré et remonté sur cette façade ; il est encadré de pilastres et surmonté d'un fronton triangulaire brisé, agrémenté d'un édicule et d'amortissements en forme de boules. La toiture est coiffée d'un campanile moderne.

Liens externes