Début de la construction 1682 (≈ 1682)
Début des travaux de construction de la chapelle.
1685-1690
Achèvement de la chapelle
Achèvement de la chapelle 1685-1690 (≈ 1688)
Période durant laquelle la construction de la chapelle a été achevée.
1703
Ajout du clocher
Ajout du clocher 1703 (≈ 1703)
Construction de la tour-clocher.
XVIIIe siècle
Construction de la sacristie
Construction de la sacristie XVIIIe siècle (≈ 1850)
Ajout de la sacristie à la chapelle.
1979
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1979 (≈ 1979)
La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Chapelle Saint-Joseph-aux-Bassots (cad. AI 14) : inscription par arrêté du 27 juillet 1979
Personnages clés
Claude Binétruy les Veuves
Fondateur de la chapelle, signataire de l'acte de fondation.
Isabelle du Corral del Pignero
Fondatrice de la chapelle, signataire de l'acte de fondation.
Origine et histoire de la Chapelle Saint-Joseph-aux-Bassots
La chapelle Saint-Joseph-aux-Bassots, située à Villers-le-Lac (Doubs), est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1979 et est considérée comme la plus remarquable des nombreuses chapelles édifiées près de la frontière suisse à l’époque de la Contre-Réforme. Sa fondation est attestée par un acte signé de Claude Binétruy les Veuves et d'Isabelle du Corral del Pignero ; la construction a été engagée en 1682 et s'est achevée entre 1685 et 1690, la tour-clocher ayant été ajoutée en 1703 ; la sacristie date du XVIIIe siècle. De style franc-comtois, l'édifice présente un extérieur sobre dominé par un clocher à dôme à l'impériale posé sur le porche. Orientée nord-est, la chapelle se compose d'une nef unique rectangulaire au plafond décoré, prolongée par un chœur rectangulaire voûté d'ogives reposant sur des culots moulurés. Un arc triomphal appuyé sur des pilastres toscans sépare la nef et le chœur. La tour-clocher, de plan rectangulaire, s'élève sur deux étages et porte le dôme impérial. Malgré la simplicité extérieure, l'intérieur conserve un mobilier riche et essentiellement d'origine, daté des XVIIe et XVIIIe siècles, dont plusieurs pièces sont classées au titre des objets des monuments historiques : instruments et objets de culte (ciboires, bâtons de processions), tableaux, statues et autels. Pour approfondir, on peut consulter les listes des monuments historiques et des chapelles du Doubs ainsi que les ressources spécialisées telles que Clochers de France, l'Observatoire du patrimoine religieux, la base Mérimée et les portails consacrés au Doubs, à l'architecture chrétienne, aux monuments historiques et au catholicisme.