Première mention écrite 996 ou 1149 (≈ 1149)
La chapelle est mentionnée pour la première fois dans les sources historiques.
XIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de la chapelle dans le style roman roussillonnais.
XVIIe siècle
Fin de l'usage paroissial
Fin de l'usage paroissial XVIIe siècle (≈ 1750)
La chapelle cesse d'être l'église paroissiale du village.
2 mai 1912
Classement historique
Classement historique 2 mai 1912 (≈ 1912)
La chapelle est classée au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Chapelle Saint-Julien : classement par arrêté du 2 mai 1912
Origine et histoire de la Chapelle Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse
La chapelle Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse de Villeneuve-de-la-Raho, située en contrebas du village dans les Pyrénées-Orientales, est un édifice roman datable du XIIe siècle. Elle est mentionnée pour la première fois, selon les sources, en 996 ou en 1149 et fut l'église paroissiale du village jusqu'au XVIIe siècle, lorsque fut édifiée une nouvelle église en haut de la colline. Désaffectée et progressivement abandonnée, la chapelle a fait l'objet de rénovations ces dernières années. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis le 2 mai 1912. Par sa construction et sa décoration, la chapelle est représentative de l'architecture romane roussillonnaise. De l'extérieur se lit un emboîtement « télescopique » des volumes : une nef unique aboutit à un chœur de dimensions plus modestes, lui‑même fermé par une abside semi‑circulaire. La nef est voûtée d'un berceau brisé et l'abside d'un cul‑de‑four en pierre de taille. Le chœur est précédé d'une travée limitée par deux arcs doubleaux qui portent sur de fortes colonnes engagées munies de bases et de chapiteaux sculptés. Le chevet, malgré de nombreux remaniements et reprises de maçonnerie, conserve une ornementation en deux rangs d'arcatures aveugles superposées reposant la série inférieure sur des pilastres et la série supérieure sur des colonnettes coiffées de chapiteaux sculptés. Quatre de ces chapiteaux subsistent, très abîmés par les intempéries. De la porte monumentale ouverte dans le mur sud ne subsistent que quelques vestiges.