Chapelle Saint-Julien sise au hameau de Flainville au Bourg-Dun en Seine-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle gothique

Chapelle Saint-Julien sise au hameau de Flainville

  • 13 Route de la Chapelle Saint-Julien
  • 76740 Le Bourg-Dun
Chapelle Saint-Julien de Flainville du Bourg-Dun
Chapelle Saint-Julien sise au hameau de Flainville
Crédit photo : Paubry - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1323
Construction initiale
Fin du XIVe siècle
Agrandissement et transformation
XVe siècle
Fresques murales
XVIIe siècle
Utilisation paroissiale
1822
Fusion paroissiale
1913
Restauration et découverte
1999
Subvention de restauration
2008
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le sol de la parcelle AC 181 sur laquelle est située la chapelle : inscription par arrêté du 18 mai 2005 - La chapelle (cad. AC 181) : classement par arrêté du 2 juin 2008 - Le sol de l'ancien manoir (cad. AC 183) : inscription par arrêté du 2 juin 2008

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Julien de Flainville

La chapelle Saint-Julien se situe au hameau de Flainville, 13 route de la Chapelle Saint-Julien, commune du Bourg-Dun (Seine-Maritime). L'édifice a probablement été édifié sur le site d'une maison-forte du XIIIe siècle, de plan massé et construit en maçonnerie de silex et de grès ; un manoir médiéval, aujourd'hui disparu, est à l'origine du bâtiment. La construction est datée de 1323 ou 1323-1324 et l'ancien logis seigneurial, pourvu d'une tourelle d'angle, a été transformé en chapelle seigneuriale lors de l'agrandissement qui a conduit à l'adjonction d'un vaisseau au nord. La chapelle dépendait du service religieux de l'abbaye de Fécamp et la nomination revenait au seigneur local ; elle a été utilisée comme église paroissiale à partir du XVIIe siècle, la paroisse ayant fusionné avec Le Bourg-Dun le 4 décembre 1822. Divers bâtiments d'habitation formant l'ensemble manorial ont été édifiés aux XVIIIe et XIXe siècles, et des contreforts ont été installés au XIXe siècle pour conforter l'édifice en raison de l'humidité. Des travaux de restauration en 1913 ont permis la découverte de peintures murales ; la Fondation pour la sauvegarde de l'art français a accordé une subvention de 140 000 francs en 1999. L'édifice est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 2 juin 2008 ; les peintures murales avaient auparavant fait l'objet d'une inscription le 22 janvier 1961, mesure ensuite annulée au moment de la protection décennale.

Bâti en silex et grès, l'édifice présente un plan irrégulier lié à la topographie du terrain et se compose essentiellement d'un vaisseau unique, d'une chapelle adossée à la façade méridionale et d'un clocher. La chapelle seigneuriale a conservé des fresques datées de la fin du XVe siècle ou de la fin du XIVe-début du XVe siècle, représentant des épisodes de la vie de la Vierge — dont une Annonciation, une Visitation et une Adoration des mages — ainsi que des anges musiciens. La tourelle constitue peut‑être un vestige de l'ancien manoir et l'édifice conserve des litres funéraires. Un mobilier déclaré intéressant en 1968 semble aujourd'hui perdu.

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