Chapelle Saint-Laurent de Silfiac dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle gothique Clocher-mur

Chapelle Saint-Laurent de Silfiac

  • Saint-Laurent
  • 56480 Silfiac
Chapelle Saint-Laurent de Silfiac
Chapelle Saint-Laurent de Silfiac
Chapelle Saint-Laurent de Silfiac
Chapelle Saint-Laurent de Silfiac
Crédit photo : Elita1 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIe siècle

Patrimoine classé

Le pignon Sud (cad. ZT 23) : inscription par arrêté du 15 juin 1925

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Laurent

La chapelle Saint-Laurent, située au lieu-dit Saint-Laurent à Silfiac (Morbihan, France), est bâtie en forme de croix latine à chevet cassé. Elle a été fondée par la famille Fraval. Le transept et le chœur datent du XVe siècle ; le clocher porte la date de 1655 gravée. Les pierres de taille sont en granite très leucocrate, souvent à granulométrie très fine, parfois ponctué de petites lentilles pegmatitiques et associé localement à des longs moellons de schiste bleu sombre. À l’intérieur, la porte de la sacristie, d’exécution gothique en anse de panier, est ornée d’une accolade et d’un fleuron ; on y trouve aussi une crédence à droite du maître-autel et deux niches surmontées de dais. La façade sud se distingue par une porte à voussures multiples et un oculus ; l’ensemble dégage une unité gothique soulignée par l’ornement trilobé de la verrière et le style rayonnant des fenêtres. Le transept sud présente un ensemble sculpté comprenant une porte ogivale, un oculus, de petites niches et des écussons ornés d’un heaume et d’animaux héraldiques. Parmi les éléments remarquables figurent la façade sud, les écussons au-dessus de l’oculus portant les armes des familles Fraval et Rohan, et le pignon occidental. Une fontaine, dédiée à saint Nodez, se trouve à l’entrée du croisillon nord ; son pignon triangulaire est surmonté d’une croix et son eau est réputée pour guérir les maux de pieds. Le pignon de la chapelle est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 15 juin 1925. Les extérieurs — maçonnerie et couverture — ont été restaurés en 2007 par Régis Ribet, architecte du patrimoine ; lors de cette restauration la charpente a été reprise en conservant le maximum de bois anciens.

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