Chapelle Saint-Léonard de Mayenne en Mayenne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle

Chapelle Saint-Léonard de Mayenne

  • 388 Impasse du Gué 
  • 53100 Mayenne
Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
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Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
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Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
Chapelle Saint-Léonard de Mayenne
Crédit photo : Thesupermat - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIe siècle, XIVe siècle

Patrimoine classé

Les murs supportant des peintures murales (cad. A 212) : classement par arrêté du 7 janvier 1959 - La charpente et la couverture, ainsi que la totalité de la parcelle ZL 12 sur laquelle l'édifice est assis : inscription par arrêté du 27 février 2003

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Léonard

La chapelle Saint-Léonard, anciennement nommée Ferme Saint-Léonard, se situe sur la commune de Mayenne, en bordure de la rivière du même nom, au lieu-dit Gué Saint-Léonard, le long du tracé de l'ancienne voie romaine reliant Avranches à Jublains (Noviodunum à Ingena). Ce gué est connu pour la découverte, en 1855 par le baron de Sarcus et Chédeau, d'un trésor monétaire dans le lit de la rivière. Le petit sanctuaire rectangulaire mesure environ 10 mètres de long sur 4,50 mètres de large ; il présente un chevet plat sans chœur individualisé et une nef unique à charpente apparente. Les élévations pourraient remonter au XIIe siècle ; la charpente a été datée par dendrochronologie de la seconde moitié du XIVe siècle, et les murs portent un riche décor peint attribué au XIVe siècle. La première mention écrite de la chapelle date du XVe siècle. Transformée au XVIIIe siècle en habitation avec la création d'un étage et d'une cheminée, elle a ensuite servi d'étable puis de poulailler avant d'être rachetée par la municipalité. Une campagne de restauration menée entre 2008 et 2012 a porté sur la charpente, les décors peints et la restitution de l'entrée dans le pignon ouest. Les murs supportant les peintures murales ont été classés le 5 janvier 1959 ; la charpente, la couverture et la totalité de la parcelle ZL 12 ont été inscrites par arrêté du 27 février 2003. L'édifice est construit en moellons de schiste avec chaînages d'angle et encadrements des ouvertures en granite. Le décor peint, homogène et présent sur les quatre murs, subsiste principalement au stade de tracé ocre préparatoire ; son style permet de le situer à la fin du XIVe siècle, donc contemporain de la charpente. Sur le mur est, derrière l'autel et organisé autour de la verrière rouverte lors de la restauration, un retable présente en partie supérieure un Jugement dernier ; au-dessous, de gauche à droite, figurent une Annonciation, une Adoration des mages et quatre saints non identifiés, encadrés par deux grands personnages : un évêque non identifié et un chevalier debout en armure de type renaissance portant les insignes du pouvoir breton. Christian Davy identifie ce dernier comme Charles de Blois, ce qui en ferait la seule représentation peinte connue de lui pour cette époque. Le mur sud, vers l'entrée occidentale, montre deux saints guérisseurs dont saint Mammes tenant ses entrailles, un saint couché dans un lit, un saint domptant un dragon avec son étole et, près du fond, une scène morale dite Les bavardes ; des rinceaux dépassent les encadrements et recouvrent les murs. Le mur occidental laisse apparaître saint Gilles et sa biche, tandis que sur le mur nord se développe la plus grande scène : le martyre de saint Laurent sur son gril, entouré de nombreux bourreaux et diables.

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