Origine et histoire de la Chapelle Saint-Libaire
La chapelle se dresse sur l'emplacement traditionnel du tombeau de Sainte-Libaire. Le site, bordé par l'ancienne voie romaine de Grand à Soulosse, était occupé par un important édifice public gallo‑romain ; dès le Haut Moyen Âge il a accueilli une nécropole et peut‑être une chapelle cimetérale. La chapelle actuelle a été élevée au cours de la première moitié du XVe siècle en deux campagnes : d'abord l'abside à cinq pans, puis la nef unique de trois travées. D'importants restes de peintures murales subsistent, notamment dans le chœur. D'après des sources, un auvent sur poteaux, aujourd'hui détruit, a été dressé devant la façade occidentale entre 1766 et 1770, au moment d'importants travaux de restauration qui ont notamment entraîné la suppression des voûtes de la nef. D'après des sources, ces travaux ont été réalisés d'après des plans de Joseph Aubert, architecte à Bar‑sur‑Aube, et réceptionnés par Jean Louis Deklier‑Dellille, ingénieur des ponts et chaussées, inspecteur des bâtiments et usines des domaines du Roy.