Chapelle Saint-Louis de Beaucaire dans le Gard

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle romane

Chapelle Saint-Louis de Beaucaire

  • Rue Mirabeau
  • 30300 Beaucaire
Chapelle Saint-Louis de Beaucaire
Chapelle Saint-Louis de Beaucaire
Chapelle Saint-Louis de Beaucaire
Chapelle Saint-Louis de Beaucaire
Chapelle Saint-Louis de Beaucaire
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Chapelle Saint-Louis de Beaucaire
Chapelle Saint-Louis de Beaucaire
Crédit photo : Chatsam - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Chapelle Saint-Louis : classement par liste de 1846

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Louis

La chapelle Saint-Louis de Beaucaire est un petit édifice religieux implanté dans l'ancienne enceinte du château, sur la commune de Beaucaire (Gard, Occitanie). Sous le vocable de Saint Louis, elle aurait été édifiée à l'initiative de Louis IX ; son ancien vocable reste incertain, peut‑être la Vierge ou saint Michel, la canonisation de Saint Louis intervenant plus tard. Construite au XIIIe siècle, vers 1254, elle pourrait avoir été élevée lors d'une restauration du château après le siège infructueux de 1216 par les Albigeois. Malgré les nombreux sièges qui ont endommagé le château (notamment en 1419, 1562 et 1632), la chapelle a subi peu de dégâts, observation qui intrigue certains auteurs. L'édifice a été restauré en 1844 et classé au titre des monuments historiques sur la liste de 1846. De style roman et de dimensions modestes (environ neuf mètres sur cinq), la chapelle présente un plan rectangulaire et s'appuie sur deux murs de l'enceinte. Elle est bâtie en grand appareil, la voûte étant en petit appareil. Son caractère simple et rustique laisse supposer qu'elle était destinée au culte de la garnison et desservie par des bénédictins. La façade est dominée par un clocher‑campanile de plan carré, ajouré d'arcades à baies géminées reposant sur des colonnettes jumelées aux chapiteaux sculptés de feuillages et de personnages. Au‑dessus, une corniche à vingt‑quatre arcatures supporte l'attique du clocher, ornée de corbeaux et de rosaces finement travaillés ; sous le clocher, des modillons en saillie résultent de la restauration de 1844. À la base de la façade, une fenêtre, décalée par rapport au clocher, surmonte la porte et présente une archivolte en dents de scie ainsi qu'un tympan orné d'une croix de Malte. L'intérieur reste d'une grande sobriété : pas de pilastres, de colonnes ni de sculptures ; la nef en berceau rejoint les murs sans ornements et le chœur est légèrement plus étroit. Quatre fenêtres étroites éclairent l'espace intérieur. Des photographies de la fin du XIXe et du début du XXe siècle documentent la chapelle, sa façade et son intérieur. Les principales références bibliographiques signalées incluent l'abbé J. Boudin et Maurice Contestin.

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