Chapelle Saint-Lupien de Rezé en Loire-Atlantique

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle gothique Clocher-mur

Chapelle Saint-Lupien de Rezé

  • 11 Rue Saint-Lupien
  • 44400 Rezé
Chapelle Saint-Lupien de Rezé
Chapelle Saint-Lupien de Rezé
Chapelle Saint-Lupien de Rezé
Chapelle Saint-Lupien de Rezé
Chapelle Saint-Lupien de Rezé
Chapelle Saint-Lupien de Rezé
Chapelle Saint-Lupien de Rezé
Chapelle Saint-Lupien de Rezé
Chapelle Saint-Lupien de Rezé
Chapelle Saint-Lupien de Rezé
Chapelle Saint-Lupien de Rezé
Crédit photo : Pymouss44 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
300
400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
345
Baptême de Saint Lupien
XVe siècle
Construction du prieuré
1777
Interdiction des messes
1790
Fin de la dépendance abbatiale
1983
Rachat par la commune
9 décembre 1986
Classement historique
2011
Fouilles archéologiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Chapelle Saint-Lupien (vestiges en sous-sol) (cad. AH 589) : classement par arrêté du 9 décembre 1986

Personnages clés

Saint Lupien de Rezé Premier chrétien de Ratiatum, baptisé par l’évêque Hilaire de Poitiers.
Hilaire de Poitiers Évêque ayant baptisé Saint Lupien de Rezé.
Marie de Blois Mécène ayant financé la chapelle latérale.

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Lupien

La chapelle Saint-Lupien est un édifice catholique dédié à Saint Lupien de Rezé, situé sur le site éponyme à Rezé, en Loire-Atlantique. Saint Lupien, l’un des premiers chrétiens de Ratiatum, aurait été baptisé après 345 par l’évêque Hilaire de Poitiers ; ses reliques auraient été emportées en Auvergne lors des invasions normandes. On ne doit pas confondre ce saint avec Saint Louvent, abbé en Gévaudan au VIe siècle, qui porte le même prénom. La chapelle se trouve près du centre-ville de Rezé, à proximité de l’hôtel de ville, sur la bordure de l’ancien bras du Seil où s’est développée la cité antique de Ratiatum, dont subsistent des vestiges comme un mur gallo-romain. Le site comprend un prieuré du XVe siècle implanté sur un sanctuaire mérovingien et sur des constructions gallo-romaines antérieures. Avant l’édifice actuel, une chapelle plus ancienne a probablement été érigée puis détruite lors d’invasions vikings. Jusqu’en 1790, le prieuré dépendait de l’abbaye de la Madeleine de Geneston. La messe y est interdite depuis 1777 en raison du mauvais état du bâtiment, mais le lieu a continué d’attirer des pèlerins jusqu’au XIXe siècle. Après avoir servi de bâtiment agricole, la chapelle a été rachetée par la commune en 1983. La chapelle et le mur gallo-romain voisin ont été classés séparément au titre des monuments historiques le 9 décembre 1986. Des photographies montrent notamment la chapelle avec la Cité radieuse en arrière-plan et les fouilles archéologiques réalisées en 2011. La bibliographie citée comprend Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique (dir. Jean-Luc Flohic et Yann Vince, 1999) et Terroir et Moyen Âge au Pays Nantais de Michel Kervarec (1999). Des ressources et notices sont disponibles sur des bases et portails tels que Wikimedia Commons, Mérimée et l’Observatoire du patrimoine religieux.

Liens externes