Baptême de Saint Lupien 345 (≈ 345)
Saint Lupien de Rezé est baptisé par l’évêque Hilaire de Poitiers.
XVe siècle
Construction du prieuré
Construction du prieuré XVe siècle (≈ 1550)
Un prieuré est implanté sur un sanctuaire mérovingien et des constructions gallo-romaines.
1777
Interdiction des messes
Interdiction des messes 1777 (≈ 1777)
La messe est interdite en raison du mauvais état du bâtiment.
1790
Fin de la dépendance abbatiale
Fin de la dépendance abbatiale 1790 (≈ 1790)
Le prieuré ne dépend plus de l’abbaye de la Madeleine de Geneston.
1983
Rachat par la commune
Rachat par la commune 1983 (≈ 1983)
La chapelle est rachetée par la commune de Rezé.
9 décembre 1986
Classement historique
Classement historique 9 décembre 1986 (≈ 1986)
La chapelle et le mur gallo-romain voisin sont classés monuments historiques.
2011
Fouilles archéologiques
Fouilles archéologiques 2011 (≈ 2011)
Des fouilles archéologiques sont réalisées sur le site.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Chapelle Saint-Lupien (vestiges en sous-sol) (cad. AH 589) : classement par arrêté du 9 décembre 1986
Personnages clés
Saint Lupien de Rezé
Premier chrétien de Ratiatum, baptisé par l’évêque Hilaire de Poitiers.
Hilaire de Poitiers
Évêque ayant baptisé Saint Lupien de Rezé.
Marie de Blois
Mécène ayant financé la chapelle latérale.
Origine et histoire de la Chapelle Saint-Lupien
La chapelle Saint-Lupien est un édifice catholique dédié à Saint Lupien de Rezé, situé sur le site éponyme à Rezé, en Loire-Atlantique. Saint Lupien, l’un des premiers chrétiens de Ratiatum, aurait été baptisé après 345 par l’évêque Hilaire de Poitiers ; ses reliques auraient été emportées en Auvergne lors des invasions normandes. On ne doit pas confondre ce saint avec Saint Louvent, abbé en Gévaudan au VIe siècle, qui porte le même prénom. La chapelle se trouve près du centre-ville de Rezé, à proximité de l’hôtel de ville, sur la bordure de l’ancien bras du Seil où s’est développée la cité antique de Ratiatum, dont subsistent des vestiges comme un mur gallo-romain. Le site comprend un prieuré du XVe siècle implanté sur un sanctuaire mérovingien et sur des constructions gallo-romaines antérieures. Avant l’édifice actuel, une chapelle plus ancienne a probablement été érigée puis détruite lors d’invasions vikings. Jusqu’en 1790, le prieuré dépendait de l’abbaye de la Madeleine de Geneston. La messe y est interdite depuis 1777 en raison du mauvais état du bâtiment, mais le lieu a continué d’attirer des pèlerins jusqu’au XIXe siècle. Après avoir servi de bâtiment agricole, la chapelle a été rachetée par la commune en 1983. La chapelle et le mur gallo-romain voisin ont été classés séparément au titre des monuments historiques le 9 décembre 1986. Des photographies montrent notamment la chapelle avec la Cité radieuse en arrière-plan et les fouilles archéologiques réalisées en 2011. La bibliographie citée comprend Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique (dir. Jean-Luc Flohic et Yann Vince, 1999) et Terroir et Moyen Âge au Pays Nantais de Michel Kervarec (1999). Des ressources et notices sont disponibles sur des bases et portails tels que Wikimedia Commons, Mérimée et l’Observatoire du patrimoine religieux.