Chapelle Saint-Marcellin de Boulbon dans les Bouches-du-Rhône

Patrimoine classé Clocher-mur Chapelle romane Art roman provençal

Chapelle Saint-Marcellin de Boulbon

  • Dans le cimetière
  • 13150 Boulbon
Chapelle Saint-Marcellin de Boulbon
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Chapelle Saint-Marcellin de Boulbon
Crédit photo : EmDee - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle de Saint-Marcellin, dans le cimetière : classement par arrêté du 21 décembre 1904

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Marcellin

La chapelle Saint-Marcellin de Boulbon, dans les Bouches-du-Rhône en Provence-Alpes-Côte d'Azur, est un édifice roman implanté au nord-ouest du village, dans le cimetière ; on y accède par une allée bordée de pins et elle domine la plaine depuis sa hauteur. L'édifice actuel succède à une église du XIe siècle, dont la façade occidentale conserve des vestiges : une fenêtre géminée surmontée d'un chrisme, d'une main bénissante et d'un agneau crucifère. La chapelle romane date de la seconde moitié du XIIe siècle et fut un prieuré de l'abbaye de Cendrars, attesté dès 1198 ; la date gravée sur le contrefort droit, 1175, correspond vraisemblablement à sa consécration. En 1456, la chapelle passa sous la tutelle du chapitre Saint-Agricol d'Avignon et, plus tard, posséda le Retable de Boulbon, aujourd'hui conservé au musée du Louvre. Elle resta église paroissiale jusqu'en 1628 et bénéficie d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 21 décembre 1904. L'édifice est bâti principalement en pierre de taille, la façade occidentale mêlant pierre de taille et moellon ; il est soutenu par de puissants contreforts, coiffé d'un petit clocher carré et se termine par un chevet semi-circulaire peu visible en raison de ses dimensions modestes et des sépultures proches. La couverture est en ardoise, sauf pour le chevet qui reçoit des tuiles romaines. La façade occidentale, difficile à appréhender faute de recul, présente la fenêtre géminée évoquée et un oculus encadré de deux baies rectangulaires. L'élément le plus remarquable est le portail méridional, surmonté d'un arc à voussure polylobée, variante de l'arc polylobé hérité de l'architecture omeyyade de Cordoue et diffusé dans l'art roman par les voies de pèlerinage. Cette forme se traduit ici par une archivolte polylobée, comparable à des exemples recensés sur la façade occidentale de l'église de Bains et sur la façade méridionale de la chapelle Saint-Marcellin, située le long du tronçon occidental de la Via Francigena. Le portail est également bordé d'une petite frise de dents d'engrenage et présente une asymétrie des chapiteaux : ceux de gauche portent une frise en damier tandis que ceux de droite sont simplement moulurés. À l'intérieur, une chapelle collatérale abrite un enfeu seigneurial du XIVe siècle, orné d'un gisant entouré de pleureuses.

Liens externes