Chapelle Saint-Maudé de La Croix-Helléan dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle gothique

Chapelle Saint-Maudé de La Croix-Helléan

  • Saint-Maudé
  • 56120 La Croix-Helléan
Chapelle Saint-Maudé de La Croix-Helléan
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Chapelle Saint-Maudé de La Croix-Helléan
Crédit photo : XIIIfromTOKYO - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1431
Début de construction
Fin du XVe siècle
Achèvement de la chapelle
1756
Lambris de couvrement
1777
Construction de la sacristie
1803
Fontaine de dévotion
1993
Restauration majeure
1997
Vitraux contemporains
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Chapelle Saint-Maudé (cad. ZK 41) : inscription par arrêté du 24 avril 1925

Personnages clés

Saint Maudé Abbé d'origine irlandaise né au VIe siècle.
Jean IV de Beaumanoir Chevalier ayant enterré trois chevaliers tués au Combat des Trente.
Eonnet Lucas Paroissien de Guillac ayant fait ériger la chapelle.
Jean V Duc ayant soutenu la construction de la chapelle.
Alain IX de Rohan Seigneur ayant soutenu la construction de la chapelle.
Olivier Debré Artiste ayant réalisé les vitraux contemporains.

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Maudé

La chapelle Saint-Maudé se situe au lieu-dit « Saint-Maudé », à La Croix-Helléan dans le Morbihan, et est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 24 avril 1925. Saint Maudé est un abbé d'origine irlandaise né au VIe siècle. La tradition place l'édifice à l'emplacement de l'inhumation de trois chevaliers tués au Combat des Trente, dont les corps auraient été enterrés là par Jean IV de Beaumanoir. La fondation est attribuée aux Rohan et aux Quélen, seigneurs du Broutay, vers 1435, mais plusieurs inscriptions portant les dates 1431 et 1441 sont jugées inexactes ; selon une autre tradition, un paroissien de Guillac, Eonnet Lucas, aurait fait ériger la chapelle en 1431 avec l'appui du duc Jean V, d'Alain IX de Rohan et de la famille Quélen. La construction, interrompue, aurait été menée à son terme à la fin du XVe siècle. Des marques de tâcheron subsistent sur le contrefort sud‑ouest. Le lambris de couvrement porte la date 1756 et l'inscription « FAIT PAR ROVSIN 1756 JULIEN BOUIC TRE », la sacristie est datée 1777 et la fontaine de dévotion 1803 ; une restauration au titre des monuments historiques a eu lieu en 1993. L'édifice présente un plan rectangulaire ; le porche d'entrée occidental comprend deux portes géminées logées dans un encadrement légèrement ogival sur lequel figure la date 1431, et une petite rosace meuble la pointe du pignon. Le pignon de chevet s'ouvre par une fenêtre à meneaux de style flamboyant, et une niche‑piscine occupe l'angle droit du chœur en pan coupé. Le portail comporte deux baies séparées par un trumeau, un bénitier se trouve sous un tympan plein, et les sablières sont sculptées d'écussons aux armes de Rohan, de Bretagne et de France. Le chœur est pourvu de deux piscines à accolade décorée. Le mobilier comprend des statues en bois polychrome et une petite chaire à panneaux du XVIIe siècle ; les vitraux contemporains ont été réalisés par Olivier Debré en 1997. Des photographies disponibles montrent la vue nord, la rosace, la baie maîtresse, le vitrail sud et le portail ouest.

Liens externes