Chapelle Saint-Mesmin de Sainte-Maure-de-Touraine en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle romane

Chapelle Saint-Mesmin de Sainte-Maure-de-Touraine

  • Rue Saint-Mesmin
  • 37800 Sainte-Maure-de-Touraine
Chapelle Saint-Mesmin de Sainte-Maure-de-Touraine
Chapelle Saint-Mesmin de Sainte-Maure-de-Touraine
Chapelle Saint-Mesmin de Sainte-Maure-de-Touraine
Chapelle Saint-Mesmin de Sainte-Maure-de-Touraine
Chapelle Saint-Mesmin de Sainte-Maure-de-Touraine
Chapelle Saint-Mesmin de Sainte-Maure-de-Touraine
Crédit photo : Als33120 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle priorale Saint-Mesmin (ancienne) : inscription par arrêté du 22 mai 1948

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Mesmin

La chapelle priorale Saint-Mesmin de Sainte-Maure-de-Touraine (Indre-et-Loire) est un édifice roman, lié à un prieuré fondé en 1060. Les sources indiquent que Hugues de Sainte-Maure fonda le prieuré et en fit donation à l'abbé de Saint-Mesmin d'Orléans ; le monastère fut ensuite l'un des onze prieurés rattachés à l'abbaye Saint-Mesmin de Micy aux XIe–XIIIe siècles. La chapelle passa d'un statut prioral à paroissial au XIIIe siècle et des messes y furent célébrées jusqu'en 1761, date à laquelle les offices cessèrent en raison du délabrement du bâtiment. Pendant la Révolution, l'édifice fut vendu comme bien national. La chapelle, partiellement détruite, a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 22 mai 1948.

Elle se situe au sud‑ouest du bourg de Sainte‑Maure‑de‑Touraine, dans l'arrondissement de Chinon, et est bordée au nord par la rue de Loches. De l'ancienne construction subsistent principalement la croisée du transept et le croisillon nord, flanqué d'une absidiole ; la nef, le chœur et le transept sud ont été démantelés. L'absidiole est voûtée en cul‑de‑four et épaulée par des colonnes‑contreforts ; une unique baie éclaire la chapelle et son ouverture est entourée d'une archivolte ornée de pointes de diamant. L'abside primitive a disparu : n'en subsistent que l'arrachement et, aux XVe–XVIe siècles, le remplacement par une petite absidiole à voûte barlongue. Les poussées de la croisée du transept sont contenues à l'extérieur par des contreforts. Un escalier extérieur, construit aux XVIIIe ou XIXe siècles, flanque le transept nord et donne accès au niveau du grenier et aux salles surmontant le transept ; il comporte aujourd'hui une porte à l'emplacement d'une ancienne baie qui abritait un vitrail.

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