Chapelle Saint-Pé de la Moraine à Garin en Haute-Garonne

Patrimoine classé Clocher-mur Chapelle romane

Chapelle Saint-Pé de la Moraine

  • 81 Subercaze
  • 31110 Garin
Chapelle Saint-Pé de la Moraine
Chapelle Saint-Pé de la Moraine
Chapelle Saint-Pé de la Moraine
Chapelle Saint-Pé de la Moraine
Chapelle Saint-Pé de la Moraine
Chapelle Saint-Pé de la Moraine
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Chapelle Saint-Pé de la Moraine
Chapelle Saint-Pé de la Moraine
Chapelle Saint-Pé de la Moraine
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Chapelle Saint-Pé de la Moraine
Chapelle Saint-Pé de la Moraine
Chapelle Saint-Pé de la Moraine
Chapelle Saint-Pé de la Moraine
Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Xe siècle, XIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle Saint-Tritous (cad. A 502) : inscription par arrêté du 8 avril 1971

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Pé de la Moraine

La chapelle Saint-Pé de la Moraine, dite aussi chapelle Saint-Tritous, est une chapelle romane située à Garin, en Haute-Garonne, en région Occitanie. Le toponyme Saint-Pé provient de la forme gasconne de Sanctus Petrus (saint Pierre), tandis que Saint-Tritous découle de saint Heritous, forme gasconne de saint Fructueux, le gascon élidant la consonne f. La chapelle se dresse isolée sur une moraine, au lieu-dit Saint-Tritous, à quelques dizaines de mètres de la route qui relie Luchon au col de Peyresourde. Une légende locale rapporte qu’un village voisin, peuplé de brigands et de gens de mauvaise vie, aurait été englouti par une punition divine. Édifiée aux Xe et XIe siècles, la chapelle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 8 avril 1971. Construite en moellons et couverte de lauzes, elle présente une façade occidentale aveugle surmontée d’un clocher-mur percé de deux baies campanaires. Les façades latérales, percées de fines ouvertures, sont soutenues par de puissants contreforts. À l’est, l’édifice se termine par un chevet constitué d’une unique abside semi-circulaire, enduite, sans fenêtres et renforcée par un contrefort central. À l’intérieur, le pavement d’origine en petits galets a été remis au jour ; il porte en son centre un dessin de poisson, symbole primitif du Christ. Le principal intérêt de la chapelle réside moins dans la simplicité de son architecture que dans son décor exceptionnel. La façade méridionale est percée d’un portail en pierre de taille de style classique, surmonté de cippes en réemploi très semblables à ceux observés à l’église Saint-Aventin-de-Larboust. On retrouve d’ailleurs des cippes réemployés sur certains contreforts. Cette même façade comporte un bas-relief blanc représentant probablement une divinité pyrénéenne.

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