Chapelle Saint-Pierre d'Agos de Vielle-Aure

Photo de Chapelle Saint-Pierre dAgos de Vielle-Aure

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Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1100

1200

…

1600

1700

1800

1900

2000

XIe siècle

Origines hospitalières

1170-1190

Construction de la chapelle

XVIe siècle

Ruines de l'hospice

1696

Travaux de sculpture

19 mai 1863

Classement historique

1873-1878

Restauration majeure

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Chapelle d'Agos : classement par arrêté du 19 mai 1863

Personnages clés


Pierre Bacqué	Sculpteur ayant travaillé dans l'église en 1696.
Achille Jubinal	Personnalité ayant contribué au classement historique.
Durand	Architecte diocésain ayant dirigé les travaux de restauration.
Lafollye	Architecte ayant repris et achevé les travaux de restauration.

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Pierre d'Agos

La chapelle Saint-Pierre d'Agos, située dans la commune de Vielle-Aure (Hautes-Pyrénées), dépendait de la commanderie-mère d'Aragnouet, dite commanderiede d'Aure. Construite entre 1170 et 1190 et d'origine hospitalière, elle est édifiée en pierres dures avec un appareil irrégulier; les arcs, pilastres, encadrements de baies et la corniche présentent un appareillage plus soigné. Le sol est dallé en opus incertum et une allée centrale est appareillée. La chapelle était associée à un hospice destiné à l'accueil des pèlerins, en bordure du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ; cet hospice était déjà en ruines au XVIe siècle. D'après les archives, le sculpteur Pierre Bacqué, de Bourisp, a travaillé dans l'église en 1696. Signalée dès 1842 comme l'un des principaux monuments historiques du département, la chapelle a été classée au titre des monuments historiques le 19 mai 1863, suite à l'intervention d'Achille Jubinal. Le clocheton actuel a été établi après ce classement. Des travaux de restauration ont été entrepris entre 1873 et 1878 : dirigés d'abord par l'architecte diocésain Durand, ils ont été repris et achevés par l'architecte Lafollye après la constatation de malfaçons en 1875.