Consécration possible 1032 (≈ 1032)
Consécration par l'évêque Réginbald, probablement pour l'église abbatiale.
2e quart XIe siècle
Construction initiale
Construction initiale 2e quart XIe siècle (≈ 1137)
Édification de la chapelle de style roman.
1940
Fouilles archéologiques
Fouilles archéologiques 1940 (≈ 1940)
Mise au jour d'une absidiole orientale.
1968-1974
Restauration et découvertes
Restauration et découvertes 1968-1974 (≈ 1971)
Restitution du niveau primitif du sol et disparition du décor peint roman.
1973
Classement historique
Classement historique 1973 (≈ 1973)
Classement de l'édifice au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Chapelle Saint-Pierre-et-Paul et passage voûté reliant la chapelle et l'église : classement par arrêté du 4 juillet 1973
Personnages clés
Jean-Philippe Meyer
Historien ayant étudié et daté la chapelle.
Réginbald
Évêque ayant consacré l'église abbatiale en 1032.
Origine et histoire de la Chapelle Saint-Pierre-et-Paul
La chapelle Saint-Pierre-et-Saint-Paul, située avenue de la Sous-Préfecture à Wissembourg (Bas-Rhin), fait partie des anciens bâtiments conventuels de l'abbaye Saint-Pierre-et-Saint-Paul. De style roman, elle est probablement datée du deuxième tiers du XIe siècle selon l'étude de Jean-Philippe Meyer ; une datation en 1033 est parfois mentionnée. L'attribution du vocable Saint-Pierre et Saint-Paul repose sur l'hypothèse qu'une consécration en 1032 par l'évêque Réginbald concernait cet oratorium, mais il est plus vraisemblable qu'elle ait visé l'église abbatiale. Des fouilles réalisées en 1940 ont mis au jour une absidiole orientale. Le bâtiment qui abrite la chapelle correspond au dormitorium roman et s'adossait à la galerie est de l'ancien cloître. Il a été remanié à plusieurs reprises, surhaussé et partiellement détruit vers le nord. Au XIXe siècle, la chapelle a servi de cave à la brasserie de l'Espérance ; après son acquisition par la paroisse vers 1902, une salle a été aménagée dans les combles. Entre 1968 et 1974, le niveau primitif du sol a été restitué, mais le piquetage des murs a entraîné la disparition de la majeure partie du décor peint roman, dont ne subsiste qu'un fragment. L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis 1973.