Construction préromane XIe siècle (≈ 1150)
Édification du chevet, partie la plus ancienne de la chapelle.
1182
Première mention écrite
Première mention écrite 1182 (≈ 1182)
La chapelle est mentionnée pour la première fois dans des écrits historiques.
XIXe siècle
Remaniement de la nef
Remaniement de la nef XIXe siècle (≈ 1865)
La nef a été modifiée et enduite en blanc durant cette période.
1989
Classement historique
Classement historique 1989 (≈ 1989)
La chapelle est classée au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Chapelle Saint-Raphael de la Bastide (cad. D 33) : classement par arrêté du 9 mars 1989
Origine et histoire de la Chapelle Saint-Raphael de la Bastide
La chapelle Saint-Raphaël de la Bastide, partiellement préromane, se trouve à Bédarieux dans l'Hérault, en Occitanie. Elle appartient à la commune et est située au sud-ouest de Bédarieux, dans un bosquet au milieu des champs le long de la D908, à environ 200 mètres à l'est de l'endroit où la voie ferrée franchit l'Orb. Le chevet, qui constitue la partie la plus ancienne de l'édifice, présente des caractères préromans et pourrait remonter à une époque préromane, même si la première mention écrite de la chapelle date de 1182. La chapelle fut édifiée comme lieu de culte paroissial du domaine de la Bastide, une ferme fortifiée qui dépendait de l'abbaye bénédictine de Villemagne. Son implantation est liée à la présence d'une source réputée miraculeuse, lieu de pèlerinage : jusqu'en 1950, chaque année à la Saint-Jean des pèlerins venaient y tremper un mouchoir pour l'appliquer sur les yeux malades et y plonger les enfants pour les fortifier. L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis le 9 mars 1989. Architecturally, la chapelle offre un plan rectangulaire à nef unique prolongée à l'est par un chevet plat ; le chœur quadrangulaire est voûté en berceau. Le chevet est bâti en moellons assemblés en petit appareil régulier, couvert de lauzes et renforcé par des chaînages d'angle en gros blocs de pierre de taille. On y observe de fines baies surmontées d'arcs monolithes, ainsi que de nombreux trous de boulin destinés à l'ancrage des échafaudages. Quelques éléments, comme un petit linteau échancré monolithe, témoignent des particularités préromanes. La nef, enduite en blanc, paraît avoir été remaniée au XIXe siècle, tandis que seul le sanctuaire conserve le caractère ancien. La façade principale de la nef est percée d'une porte à arc surbaissé surmontée d'un oculus.