Épidémie de peste 1501-1530 (≈ 1516)
Période probable de construction suite à une épidémie de peste.
XVe siècle
Construction de la chapelle
Construction de la chapelle XVe siècle (≈ 1550)
Édification de la chapelle Saint-Roch de style gothique.
1730
Première mention connue
Première mention connue 1730 (≈ 1730)
Inventaire du mobilier liturgique demandé par l'évêque de Cahors.
1750-1757
Utilisation paroissiale
Utilisation paroissiale 1750-1757 (≈ 1754)
La chapelle sert d'église paroissiale pendant la reconstruction de l'église Saint-Georges.
1813
Rétablissement du culte
Rétablissement du culte 1813 (≈ 1813)
La chapelle est rendue au culte après la Révolution.
1925
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 1925 (≈ 1925)
La chapelle est inscrite aux monuments historiques le 10 décembre.
1997
Restauration de la couverture
Restauration de la couverture 1997 (≈ 1997)
Travaux de restauration de la toiture de la chapelle.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Chapelle du XVe siècle : inscription par arrêté du 10 décembre 1925
Personnages clés
Saint Roch
Protecteur contre la peste, à qui la chapelle est dédiée.
Nicolas Bru
Auteur d'une étude sur la chapelle dans 'Archives de pierre'.
Origine et histoire de la Chapelle Saint-Roch
La chapelle Saint-Roch, de style gothique et datée du XVe siècle, se situe dans le quartier du Barry à Floirac, dans le Lot. Elle est dédiée à Saint Roch, protecteur contre la peste, et aurait été édifiée à la suite d'une épidémie, peut-être celle de 1501 à 1530. La première mention connue remonte à 1730, lorsque l'évêque de Cahors demanda l'inventaire du mobilier liturgique. La chapelle servit d'église paroissiale pendant la reconstruction de l'église Saint-Georges entre 1750 et 1757. Profanée et dépavée pendant la Révolution, elle fut rendue au culte en 1813. La couverture a été restaurée en 1997 et l'édifice est inscrit aux monuments historiques depuis le 10 décembre 1925. De plan rectangulaire, le petit bâtiment comprend deux travées carrées : la première forme la nef voûtée en croisées d'ogives à quatre branches, la seconde constitue le chœur dont les croisées d'ogives comportent liernes et tiercerons. Une étude figure notamment dans "Archives de pierre. Les églises du Moyen Âge dans le Lot", sous la direction de Nicolas Bru (p. 200, SilvanaEditoriale, Milan, 2012).