Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze dans les Alpes-Maritimes

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle

Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze

  • 401 Route du Jouncas
  • 06390 Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
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Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Chapelle Saint-Sébastien de Coaraze
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

Chapelle (cad. D 603) : classement par arrêté du 21 février 2001

Origine et histoire de la Chapelle Saint-Sébastien

La chapelle Saint-Sébastien est une chapelle catholique située sur la commune de Coaraze (Alpes-Maritimes, Provence‑Alpes‑Côte d'Azur), au lieu‑dit Saint‑Sébastien à 1,5 km du village. Classée au titre des monuments historiques depuis le 21 février 2001, elle fait partie de la série des petits édifices élevés à la fin du Moyen Âge aux entrées des bourgs pour protéger les habitants des épidémies de peste. Petit bâtiment rectangulaire à chevet plat, la chapelle remonte au XVIe siècle et aurait été construite vers 1530 le long d'un ancien chemin muletier reliant Nice à la vallée de la Vésubie par Coaraze et le col Saint‑Michel. À l'intérieur, le mur de chevet, une partie du mur latéral droit et la voûte en berceau brisé ont été ornés au XVIe siècle de peintures réalisées à la demi‑fresque par un artiste inconnu, parfois rapproché des peintres primitifs niçois ou attribué à un artiste italien. Au chevet, la scène du martyre montre saint Sébastien dévêtu, attaché à une colonne et percé de flèches, encadré par deux archers vêtus à la mode du XVIe siècle et placé sous un porche voûté. La composition, où le corps du saint repose sur une jambe tandis que l'autre est légèrement repliée, évoque des modèles de la peinture de la Renaissance. La perspective est rendue par le sol carrelé et le porche ; un mur en briques ferme partiellement l'angle et laisse voir en arrière‑plan un pré bordé d'arbres, tandis que deux oiseaux se perchent sur des barres entre les appuis des voûtes. De part et d'autre de la scène centrale figurent deux saintes martyres : sainte Ursule, à gauche, portant la palme et un livre, et sainte Lucie, à droite, tenant la palme et portant sur un plateau ses yeux. Sur le mur sud subsistent deux panneaux illustrant la légende du saint, le transport du corps en présence de Lucine et l'inhumation. La voûte en berceau brisé porte une représentation du Père éternel dans une mandorle, au‑dessus des nuages, bénissant et tenant le globe terrestre. Autour de cette figure, le décor en trompe‑l'œil de style Renaissance reproduit des caissons à rosaces, des rinceaux de feuillages, des palmettes et des candélabres. La chapelle, qui illustre la dévotion populaire à saint Sébastien dans la région niçoise — protecteur des travaux domestiques et champêtres et gardien contre la peste — a été restaurée en 1914, époque où les murs latéraux furent recouverts d'un badigeon, à l'exception des deux panneaux du mur sud.

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