Fondation du prieuré XIIe siècle (≈ 1250)
Mention du prieuré lié à l’abbaye d’Ardenne.
XIIIe siècle
Construction de la chapelle
Construction de la chapelle XIIIe siècle (≈ 1350)
Édification de la chapelle avec des éléments stylistiques caractéristiques.
1795
Vente comme bien national
Vente comme bien national 1795 (≈ 1795)
Le prieuré est vendu et transformé en exploitation agricole.
1944
Destruction partielle
Destruction partielle 1944 (≈ 1944)
La chapelle est détruite lors de la bataille de Normandie.
2004
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 2004 (≈ 2004)
La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les vestiges de la chapelle, ainsi que le sol de la parcelle BO 168 (cad. BO 158, rue d'Epron, 168, chemin départemental de Caen à Lion-sur-Mer) : inscription par arrêté du 29 octobre 2004
Personnages clés
Arcisse de Caumont
Historien ayant étudié et confirmé la datation de la chapelle.
Origine et histoire de la Chapelle Saint-Vincent
La chapelle Saint-Vincent est une ancienne chapelle catholique en ruines, située dans le hameau de Lébisey à Hérouville‑Saint‑Clair (Calvados, Normandie). Elle dépendait d’un prieuré lié à l’abbaye d’Ardenne, mentionné dès le XIIe siècle, et les vestiges conservés appartiennent à une construction datée du XIIIe siècle. L’édifice présentait un plan rectangulaire et servait de sépulture aux seigneurs de Lébisey. Les piédroits du portail conservent des colonnettes à chapiteaux ornés de crochets, un détail qui permet de situer la chapelle au XIIIe siècle. Selon Arcisse de Caumont, une corniche à dents de scie et d’autres éléments stylistiques confirment cette datation. Le prieuré fut vendu comme bien national en 1795 et transformé en exploitation agricole ; la nef devint une orangerie et le chœur fut aménagé en chapelle privée. La chapelle a été détruite lors de la bataille de Normandie et des bombardements de juin 1944 : seuls subsistent des vestiges de la façade occidentale et le contrefort nord. Inscrite au titre des monuments historiques le 29 octobre 2004, elle est commentée lors des Journées européennes du patrimoine. Ces ruines témoignent de l’histoire religieuse et seigneuriale du site et conservent des éléments architecturaux représentatifs du XIIIe siècle.