Chapelle Sainte-Maxime de Riez dans les Alpes-de-Haute-Provence

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle

Chapelle Sainte-Maxime de Riez

  • 1 Avenue Frédéric Mistral
  • 04500 Riez
Chapelle Sainte-Maxime de Riez
Chapelle Sainte-Maxime de Riez
Chapelle Sainte-Maxime de Riez
Chapelle Sainte-Maxime de Riez
Chapelle Sainte-Maxime de Riez
Crédit photo : Hubert DENIES - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Abside : classement par arrêté du 23 février 1921 ; La partie non classée de la chapelle Saint-Maxime, en totalité, avec son clocher, les bâtiments accolés de l'ermitage antérieurs à 1921, le jardin avec ses murs de clôture, le plateau avec ses murs de soutènement et la colonne de la Vierge, selon le plan annexé à l'arrêté, figurant au cadastre sur les parcelles B 525 et B 526 : inscription du 15 février 2022

Origine et histoire de la Chapelle Sainte-Maxime

La chapelle Saint-Maxime, située sur la colline du même nom à Riez dans les Alpes-de-Haute-Provence, domine le village depuis un point culminant à 637 mètres d'altitude. Deux accès relient le village au sommet : un chemin piéton à l'ouest et une voie praticable par véhicules au nord-est ; la colline est aussi traversée par le GR4 sur le tronçon entre Riez et Roumoules. Le site est occupé depuis au moins la conquête romaine et a vu plusieurs édifices religieux se succéder. Au Ve siècle, l'évêque Maxime de Riez fit construire l'église Saint-Alban, puis une cathédrale dédiée à saint Maxime fut élevée au sommet et devint le principal lieu de culte de la ville. Cette cathédrale, qui abritait la dépouille de l'évêque, fut détruite au XVIe siècle à la suite des guerres de Religion. La première chapelle Saint-Maxime, érigée en 1655 par la population et le clergé, réutilisa dans son chœur des colonnes antiques issues notamment de l'ancien temple d'Apollon. Des aménagements ultérieurs déplacèrent deux colonnes : l'une fut installée sur une fontaine de la ville et l'autre servit de support à la statue dorée de la Vierge sur la colline. Agrandie et décrite comme un ermitage au début du XVIIIe siècle, la chapelle fut toutefois abandonnée puis démolie en 1808, des vestiges subsistant jusqu'à la reconstruction. La seconde chapelle, réalisée en 1857 sur le modèle de la première mais avec des matériaux plus solides, a restitué les colonnes antiques dans le chœur et présente un décor de style néo-gothique ; un vitrail en l'honneur de saint Maxime est placé au-dessus de la porte d'entrée. Depuis sa reconstruction, le bâtiment est correctement conservé et, depuis 1975, il abrite une communauté de sœurs clarisses. L'abside et ses colonnes antiques ont été classées au titre des monuments historiques en 1921, et l'ensemble de la chapelle a été inscrit en 2022.

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