Origine et histoire de la Chapelle San Quilico de Montilati
La chapelle San-Quilico de Montilati, fondée au XIIe siècle, est probablement une fondation seigneuriale. La tradition orale rapporte qu'elle aurait appartenu à Orso la Mano, petit seigneur local. Elle se compose d'une nef en granit jaune. Rare en Corse, l'édifice n'est pas couvert d'une charpente mais d'une voûte en plein cintre et a conservé sa toiture primitive en "teghie". L'abside semi-circulaire a également conservé sa toiture et est éclairée par une fenêtre meurtrière surmontée d'un linteau sans décor. La porte occidentale est formée par un arc en plein cintre, dépourvu de linteau et de tympan. Le sommet de cet arc atteint presque la base du fronton, à l'intersection des bandeaux moulurés qui soulignent les rampants du fronton et se prolongent tout autour de la nef. La chapelle figure comme ruinée sur le cadastre napoléonien dressé en 1884.