Château de Chanoz-Châtenay dans l'Ain

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Maison forte

Château de Chanoz-Châtenay

  • D80B
  • 01400 Chanoz-Châtenay
Château de Chanoz-Châtenay
Château de Chanoz-Châtenay
Château de Chanoz-Châtenay
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Château de Chanoz-Châtenay
Château de Chanoz-Châtenay
Crédit photo : Chabe01 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

2e moitié XVe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures des bâtiments qui cernent la cour intérieure à l'Est avec les deux tours d'angle ; tour du XVe siècle accolée au corps de logis principal à l'Est ; mur de soutènement au Nord-Ouest (cad. B 27) : inscription par arrêté du 18 février 1987

Origine et histoire du Château de Chanoz-Châtenay

Le château de Châtenay est une ancienne maison forte du XIe siècle, reconstruite au XVe siècle et remaniée au XIXe, située sur la commune de Chanoz-Châtenay (Ain, Auvergne-Rhône-Alpes). À l'origine possession des sires de Châtenay, la seigneurie est attestée en 1274 lorsque Hugon de Châtenay reconnaît tenir sa maison-forte du comte de Savoie, et en 1306 lorsque Pierre de Châtenay obtient la confirmation de la justice moyenne et basse d’Amédée de Savoie. La terre passa ensuite à la famille de Bouvens, qui la vendit le 2 avril 1448 à Sebued, chevalier seigneur de Feillens, puis le 29 novembre 1516 à Jacques de Monspey, chevalier seigneur de Béost. En 1573 la seigneurie est élevée en baronnie par le duc de Savoie avec attribution de la haute justice ; Louise de Monspey apporta cette baronnie en dot à Pierre de Seyturier, seigneur de la Verjonnière. En avril 1595 des religieuses bénédictines de Neuville‑les‑Nonains se réfugièrent dans le château, fuyant les troupes du duc de Biron. La seigneurie fut vendue en avril 1649 à Jean Garron, conseiller du roi en Bresse, et resta dans sa famille jusqu'au milieu du XIXe siècle. Le monument fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 18 février 1987 : sont protégées les façades et toitures des bâtiments qui cernent la cour intérieure à l’est avec les deux tours d’angle, la tour du XVe siècle accolée au corps de logis principal à l’est, ainsi que le mur de soutènement au nord‑ouest.

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