Château de Coat-Couraval

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Propriété privée

Période

XVe siècle

Patrimoine classé

Château, sauf parties classées (cad. K 707) : inscription par arrêté du 31 janvier 1964 ; Façades et toitures (cad. K 411) : classement par arrêté du 2 mars 1981 ; Les parties suivantes du château de Coatcouraval, situées aux abords du logis : à l'est la cour d'honneur pavée et sa clôture ainsi que l'ancienne allée d'accès - aujourd'hui chemin et route - avec ses bordures ; au sud la terrasse et son ancien jardin avec son circuit d'eau ainsi que la petite cour pavée attenante ; à l'ouest l'ensemble des terrasses en gradins avec leurs escaliers ; au nord le terrain pour son sol d'assiette, à l'exclusion du faux-puits et de la dépendance. Cet ensemble, délimité sur le plan annexé à l'arrêté, figure d'une part au cadastre, section YW, parcelles n°3, 4 et 55 ; et correspond d'autre part à une partie de voie non cadastrée : inscription par arrêté du 21 octobre 2020

Origine et histoire du Château de Coat-Couraval

Le château de Coatcouraval est une demeure noble isolée située sur la commune de Glomel, dans les Côtes-d'Armor. Il est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 2 mars 1981. L'origine du manoir est incertaine : il aurait été commandé par la famille de Rosmadec ou par celle de Boutteville, et les datations varient entre la fin du XVe siècle et la première moitié du XVIe siècle, tandis qu'une mention évoque également une construction vers 1430. Les armes de la famille de Bouteville sont visibles sur le clocher de l'église voisine de Bonen. Le château a successivement appartenu aux familles Urvoy de Crenan, de Perrien, de Goulaine et à la famille Rouillé d'Orfeuil. Il a traversé les siècles sans subir de dommages importants ni de remaniements majeurs, et constitue un témoignage intéressant des manoirs de la Bretagne intérieure. Malgré son aspect imposant, l'édifice n'avait pas de fonction défensive. Des documents et ressources sur l'architecture et le patrimoine, notamment les notices de l'Inventaire Bretagne et la base Mérimée, ainsi que des collections comme Wikimedia Commons et les portails relatifs aux Côtes-d'Armor et aux monuments historiques, fournissent des informations complémentaires.