Château de Hac au Quiou en Côtes-d'Armor

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Manoir

Château de Hac

  • D39 
  • 22630 Le Quiou
Château de Hac
Château de Hac
Château de Hac
Château de Hac
Château de Hac
Château de Hac
Château de Hac
Château de Hac
Château de Hac
Château de Hac
Château de Hac
Château de Hac
Crédit photo : Sylenius - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1440-1448
Construction du grand logis
Fin du XVIIe siècle
Rénovation de la charpente
1927-1936
Restauration par la famille Paillard
1993
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le château (cad. A 858) : classement par arrêté du 9 septembre 1993 - Les abords du château, à savoir les sols d'assiette et les murs de soutien ou de clôture de la cour, des anciens jardins et de l'avenue d'accès, correspondant aux parcelles A 580, 581, 858, 912 : inscription par arrêté du 15 février 2012

Personnages clés

Jean Hingant Propriétaire ayant commandé la construction du grand logis occidental.
Yves Reslou de la Tisonnais Propriétaire du château après son acquisition en 1770.
Famille Paillard Famille responsable de la restauration du château entre 1927 et 1936.

Origine et histoire du Château de Hac

Le château du Hac, situé sur la commune du Quiou au sud de Dinan (Côtes-d'Armor), est un édifice du XVe siècle formé de deux corps de bâtiment d'époques différentes. Le grand logis occidental a été édifié pour Jean Hingant entre 1440 et 1448, tandis que la partie orientale repose sur les fondations d'un édifice antérieur, parfois décrit comme une « maison-tour » ou issu d'un manoir du XIVe siècle dont les vestiges subsistent. Construite en pierre de taille de calcaire des faluns, l'architecture a peu été modifiée en façade et conserve des dispositions intérieures de type français propres aux réalisations ducales, ainsi que des décors et éléments anciens de qualité. Le domaine a appartenu successivement à plusieurs familles, dont les Hingant, Tournemine et Rieux ; il fut vendu en 1686 à la famille de Lopriac puis en 1770 à Yves Reslou de la Tisonnais. Au cours du XVIIe siècle, des travaux importants ont touché la charpente et les fenêtres : la charpente du toit principal a été largement refaite à la fin du XVIIe siècle (années 1684-1686) et les baies du premier étage furent agrandies. Le logis a ensuite été transformé en métairie, et des photographies de la fin du XIXe siècle montrent des étages convertis en greniers avec de grandes fenêtres obturées ou réduites. Inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1926, le château a fait l'objet d'une restauration importante conduite par la famille Paillard entre 1927 et 1936, intervention parfois jugée regrettable pour certaines parties de l'intérieur. Des jardins de style médiéval ont été créés au nord du logis entre 1980 et 1990. Ouvert au public depuis 1984, l'édifice a fait l'objet d'études et de diagnostics des peintures et du mobilier en 1997. Il a été classé au titre des monuments historiques en septembre 1993 et ses abords ont été inscrits en février 2012. Des travaux récents ont repris la restauration : en 2010 les façades ont été restaurées avec restitution des menuiseries et mise en valeur des vitraux, et la restauration intérieure — d'une surface déclarée de 699 m² — a porté sur la consolidation des planchers et des décors peints, sous la maîtrise d'un architecte en chef des Monuments historiques. Le château présente par ailleurs six tourelles, dont quatre de diamètres inégaux, qui participent à son profil caractéristique de l'âge d'or du duché de Bretagne.

Liens externes