Château de La Fère dans l'Aisne

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de La Fère

  • 1-3 Rue du Maréchal Juin
  • 02800 La Fère
Château de La Fère
Château de La Fère
Propriété de l'Etat

Période

limite XVe siècle XVIe siècle

Patrimoine classé

La façade de l'escalier est ; la salle intérieure voûtée sur croisée d'ogive au rez-de-chaussée à l'est (cad. C 71) : classement par arrêté du 14 septembre 1965 - Les façades et toitures du château ; les caves ; les sols archéologiques (cad. AE 251) : inscription par arrêté du 19 janvier 1994

Origine et histoire du Château de La Fère

Le château de La Fère est situé dans la commune de La Fère, dans le département de l'Aisne. Il a été construit pour Marie de Luxembourg à la limite du XVe et du XVIe siècle. Marie de Luxembourg y est décédée en avril 1547. Le domaine a été rattaché à la Couronne à partir de 1596. Pendant la paix de Cambrai, François Ier séjourna au château entre la fin juin et le début août en attente de la conclusion des pourparlers. Il subsiste aujourd'hui une aile qui constitue un exemple intéressant de l'architecture en briques et pierres de la Renaissance en Picardie. C'est dans ce château que Françoise d'Alençon, duchesse de Vendôme, donna naissance à sept de ses enfants avec Charles IV de Bourbon. Parmi les enfants nés au château figurent Louis de Bourbon-Vendôme (23 septembre 1514–1516), Marie de Bourbon-Vendôme (29 octobre 1515–28 septembre 1538), Antoine de Bourbon (22 avril 1518), François de Bourbon-Vendôme (23 septembre 1519), Madeleine de Bourbon-Vendôme (3 février 1520), Louis de Bourbon-Vendôme (3 mai 1522–1525) et Jean de Bourbon-Vendôme (6 juillet 1528). Certains de leurs enfants ne sont pas nés à La Fère, comme Louis de Bourbon, premier prince de Condé, né au château de Vendôme, ou Charles de Bourbon, né à La Ferté-sous-Jouarre. L'abbé Henri-Marie Boudon est né dans l'enceinte du château le 14 janvier 1624. Le monument bénéficie de protections au titre des monuments historiques : la façade de l'escalier et la salle voûtée en ogives au rez-de-chaussée à l'est (cad. C 71) ont été classées par arrêté du 14 septembre 1965, et les façades et toitures, les caves ainsi que les sols archéologiques (cad. AE 251) ont été inscrits par arrêté du 19 janvier 1994.

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