Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de la tour forte originelle.
XVIe siècle
Passage à la famille de Moyria
Passage à la famille de Moyria XVIe siècle (≈ 1650)
La seigneurie passe à la maison de Moyria par mariage.
XVIIe siècle
Ajout des fresques
Ajout des fresques XVIIe siècle (≈ 1750)
Création des fresques représentant des châteaux.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Château et son jardin à la française (cad. AH 86) : inscription par arrêté du 28 janvier 1949 ; Peintures murales de la voûte du porche d'entrée et de la pièce du deuxième étage de la tour est (cad. AH 86) : classement par arrêté du 1er mars 1977
Personnages clés
Aymonette des Échelles
Dernière héritière des Échelles, mariée à Jean de Moyria.
Jean de Moyria
Époux d'Aymonette des Échelles, acquéreur de la seigneurie.
Jean-Pierre de Moyria
Baron de Châtillon-de-Corneille, propriétaire en 1650.
Origine et histoire du Château de la Tour-des-Échelles
Le château de la Tour‑des‑Échelles, dit aussi tour de Jujurieux, est une ancienne tour forte située sur la commune de Jujurieux (Ain). Elle fut la maison forte et chef‑lieu de la seigneurie des Échelles, tenue par les gentilshommes du même nom, chevaliers et vassaux du château de Poncin, connus depuis le début du XIVe siècle. En 1320, par le mariage d'Aymonette des Échelles avec Jean de Moyria, la seigneurie passa à la maison de Moyria, qui en conserva la possession jusqu'en 1780. Vers 1650, le fief appartenait à Jean‑Pierre de Moyria, baron de Châtillon‑de‑Corneille, maréchal des camps et armées du Roi ; il comprenait alors une partie des paroisses de Jujurieux et de Saint‑Jean‑le‑Vieux. À l'intérieur se trouvent cinq fresques datées du XVIIe siècle représentant des vues d'anciens châteaux, commandées par le propriétaire de l'époque. Deux fresques restaurées montrent notamment la tour des Échelles avec, en perspective, la tour de Saint‑Denis et les châteaux de Saint‑Germain et des Allymes ; deux autres représentent les châteaux de Poncin et de Pont‑d'Ain. Un détail sur la fresque du château de Pont‑d'Ain, qui montre un maçon remontant les murs du chevet de l'église après une inondation ayant emporté ce chevet et le mobilier — dont la châsse contenant le cœur de Philibert‑le‑Beau — permet de dater ces peintures aux environs de 1624. Le château et son jardin à la française sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 28 janvier 1949, et les peintures murales de la voûte du porche d'entrée et de la pièce du deuxième étage de la tour sont classées par arrêté du 1er mars 1977.