Château de Lignières à Lignières-Sonneville en Charente

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Lignières à Lignières-Sonneville

  • Le Château
  • 16130 Lignières-Sonneville
Château de Lignières à Lignières-Sonneville
Château de Lignières à Lignières-Sonneville
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Crédit photo : rosier - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Deux cheminées du premier étage (cad. C 104) : inscription par arrêté du 7 novembre 1973 ; Façades et toitures (cad. C 104) : classement par arrêté du 19 juillet 1977

Origine et histoire du Château de Lignières

Le château de Lignières, à Lignières-Sonneville (Charente), fut le siège d'une seigneurie relevant du roi jusqu'à la Révolution et abrite aujourd'hui la mairie. Un fief y est mentionné dès 1116 ; la seigneurie appartenait à la maison d'Archiac, puis, de 1475 à 1709, à la famille Poussard. Le château actuel fut rebâti au début du XVIIe siècle sur l'emplacement d'un édifice médiéval ruiné, pour Charles Poussard ; le maître-architecte en est Jehan Cosset, cité dans un acte de Monerot, notaire à Touzac, du 25 octobre 1620. De 1709 à 1829, la propriété passa à la famille de Plas. Des travaux de restauration sont entrepris à partir de 1977.

Le site est ceinturé de douves alimentées par une rivière ; l'accès se fait par un pont franchissant cette eau. L'édifice présente un corps principal et deux pavillons carrés en saillie sur la façade nord ; il est décrit tantôt comme formé de trois niveaux dont un sous combles, tantôt comme un corps de logis à un étage coiffé d'un toit à la Mansart. Les pavillons sont couronnés de toitures à quatre pans reposant sur des mâchicoulis servant de consoles, et la façade nord s'ouvre sur un pré également entouré de douves. À l'avant de la façade sud se trouve une cour intérieure ; un pavillon d'angle y est prolongé par une aile rectangulaire de deux étages.

La façade sud s'ouvre par une porte en plein cintre double, au chambranle mouluré, encadrée de pilastres supportant un entablement. Dans le brisis du toit, cinq ouvertures sont ornées de frontons très simples. L'intérieur a été largement remanié, mais deux salles du premier étage conservent leur cheminée d'origine ; des aménagements intérieurs au XVIIIe siècle ont notamment touché les cheminées. Une ferme dépendant du domaine présente un portail daté de 1779. Les façades et les toitures ont été classées au titre des monuments historiques en 1977 et les cheminées du premier étage inscrites depuis 1973.

Liens externes