Première mention du fief 1116 (≈ 1116)
Un fief est mentionné à Lignières dès cette date.
1475
Acquisition par la famille Poussard
Acquisition par la famille Poussard 1475 (≈ 1475)
La seigneurie passe à la famille Poussard.
1620
Intervention de Jehan Cosset
Intervention de Jehan Cosset 1620 (≈ 1620)
Jehan Cosset est cité comme maître-architecte du château.
Début du XVIIe siècle
Rebâtissement du château
Rebâtissement du château Début du XVIIe siècle (≈ 1704)
Le château actuel est construit pour Charles Poussard.
1709
Changement de propriété
Changement de propriété 1709 (≈ 1709)
La propriété passe à la famille de Plas.
1779
Construction du portail
Construction du portail 1779 (≈ 1779)
Un portail daté de 1779 est construit sur une ferme du domaine.
1973
Inscription des cheminées
Inscription des cheminées 1973 (≈ 1973)
Les cheminées du premier étage sont inscrites aux monuments historiques.
1977
Classement et restauration
Classement et restauration 1977 (≈ 1977)
Les façades et toitures sont classées et des travaux de restauration sont entrepris.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Deux cheminées du premier étage (cad. C 104) : inscription par arrêté du 7 novembre 1973 ; Façades et toitures (cad. C 104) : classement par arrêté du 19 juillet 1977
Personnages clés
Charles Poussard
Propriétaire du château au début du XVIIe siècle.
Jehan Cosset
Maître-architecte ayant travaillé sur le château en 1620.
Origine et histoire du Château de Lignières
Le château de Lignières, à Lignières-Sonneville (Charente), fut le siège d'une seigneurie relevant du roi jusqu'à la Révolution et abrite aujourd'hui la mairie. Un fief y est mentionné dès 1116 ; la seigneurie appartenait à la maison d'Archiac, puis, de 1475 à 1709, à la famille Poussard. Le château actuel fut rebâti au début du XVIIe siècle sur l'emplacement d'un édifice médiéval ruiné, pour Charles Poussard ; le maître-architecte en est Jehan Cosset, cité dans un acte de Monerot, notaire à Touzac, du 25 octobre 1620. De 1709 à 1829, la propriété passa à la famille de Plas. Des travaux de restauration sont entrepris à partir de 1977.
Le site est ceinturé de douves alimentées par une rivière ; l'accès se fait par un pont franchissant cette eau. L'édifice présente un corps principal et deux pavillons carrés en saillie sur la façade nord ; il est décrit tantôt comme formé de trois niveaux dont un sous combles, tantôt comme un corps de logis à un étage coiffé d'un toit à la Mansart. Les pavillons sont couronnés de toitures à quatre pans reposant sur des mâchicoulis servant de consoles, et la façade nord s'ouvre sur un pré également entouré de douves. À l'avant de la façade sud se trouve une cour intérieure ; un pavillon d'angle y est prolongé par une aile rectangulaire de deux étages.
La façade sud s'ouvre par une porte en plein cintre double, au chambranle mouluré, encadrée de pilastres supportant un entablement. Dans le brisis du toit, cinq ouvertures sont ornées de frontons très simples. L'intérieur a été largement remanié, mais deux salles du premier étage conservent leur cheminée d'origine ; des aménagements intérieurs au XVIIIe siècle ont notamment touché les cheminées. Une ferme dépendant du domaine présente un portail daté de 1779. Les façades et les toitures ont été classées au titre des monuments historiques en 1977 et les cheminées du premier étage inscrites depuis 1973.