Château de Montivert à Saint-André-en-Vivarais en Ardèche

Patrimoine classé Maison forte Demeure seigneuriale Château de style néo-gothique

Château de Montivert

  • Montivert
  • 07690 Saint-André-en-Vivarais
Château de Montivert
Château de Montivert
Château de Montivert
Château de Montivert
Château de Montivert
Crédit photo : Mamilyne - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

3e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Le château en totalité, sa ferme et ses communs façades et toitures, son potager avec sa clôture, le parc et la serve, la loge d'entrée façades et toitures ainsi que le mur de clôture du domaine et les parcelles sur lesquelles ils se trouvent (cad. AY 107, 113 à 115, 157, lieudit Montivert) : inscription par arrêté du 12 octobre 2007

Origine et histoire du Château de Montivert

Le château de Montivert se trouve sur la commune de Saint-André-en-Vivarais, en Ardèche, au lieu-dit Montivert; le village est situé aux confins de la Haute-Loire et de l'Ardèche, en montagne ardéchoise, à 1 070 mètres d'altitude. Un premier château, une maison forte composée d'un corps et de deux donjons, aurait été construit au XIIIe siècle. Plusieurs familles s'y succèdent, notamment les Iserdand, Montaignac et Vire du Liron, et le château fait l'objet de transformations au fil du temps. Il est modifié au milieu du XVIIIe siècle par Gabrielle Vire du Liron; un portrait d'Antoine Barthélémy de Vire du Liron de Montivers, capitaine d'infanterie au service de la Compagnie des Indes, existe (huile sur toile de François Dagobert Jouvenet, 1750). Vers 1857, les Lacroix-Laval font édifier le château actuel avec dépendances, ouvrage attribué à l'architecte Pierre Martin, tandis que les bâtiments agricoles ont pu être réalisés par Jean-Prosper Bissuel. L'architecture s'inspire des recherches néo-médiévales et renaissantes du XIXe siècle. L'édifice, de style néogothique, présente un corps de logis rectangulaire symétrique formant un quadrilatère, flanqué sur la façade principale de deux tours en poivrière et, côté postérieur, d'échauguettes. Au centre de l'élévation principale, un avant-corps est orné d'échauguettes, de faux mâchicoulis et d'un pignon percé d'un œil-de-bœuf. Les toitures sont en ardoise à croupes, percées de lucarnes, et les toits coniques des tours reprennent la même couverture. Les sous-sols sont voûtés en berceau de briques. L'escalier d'honneur intérieur tourne sur trois étages; d'autres escaliers intérieurs droits desservent le premier étage et un escalier extérieur droit aboutit à une terrasse à garde-corps. Le vestibule est décoré d'une mosaïque armoriée; les salons du premier étage conservent des lambris sculptés, des plafonds à caissons et des papiers peints. La chapelle du deuxième étage, voûtée d'ogives, garde un décor du XIXe siècle comprenant peintures, lambris, vitraux et culots sculptés. Les pièces intérieures comportent des éléments de confort fonctionnels. Le domaine comprend deux dépendances principales, une ferme et une conciergerie. La ferme, de plan en U, comporte un étage et un comble à surcroît; elle rassemble l'étable, les écuries, la grange et le fenil, l'habitation étant située au centre et l'organisation intérieure marquant la séparation entre espaces domestiques et espaces réservés aux bêtes; la toiture est en tuiles plates sur les longs pans, les noues et les croupes, et l'arrière ouvre sur un potager clos. La conciergerie, de plan symétrique et élevée d'un étage, est couverte en ardoise à longs pans. Le château dans son ensemble, sa ferme et ses communs pour leurs façades et toitures, le potager clos, le parc et la serve, les façades et toitures de la loge d'entrée ainsi que l'ensemble du mur de clôture du domaine sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 12 octobre 2007.

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