Château de Sainte-Julie dans l'Ain

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Maison forte

Château de Sainte-Julie

  • 19 Route de la Plaine 
  • 01150 Sainte-Julie
Château de Sainte-Julie
Château de Sainte-Julie
Château de Sainte-Julie
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Château de Sainte-Julie
Château de Sainte-Julie
Château de Sainte-Julie
Crédit photo : Chabe01 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIIe siècle, XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Ensemble des façades et des toitures ; grande salle et oratoire du premier étage avec leurs peintures murales (cad. C 298, 299, 300) : inscription par arrêté du 21 décembre 1984

Origine et histoire du Château de Sainte-Julie

Le château de Sainte-Julie est une ancienne maison forte du XIIIe siècle, centre de la seigneurie de Sainte-Julie, située sur la commune de Sainte-Julie dans l'Ain (Auvergne-Rhône-Alpes). Il a été édifié par les sires de Coligny et passa aux La Tour du Pin par le mariage de Béatrix de Coligny avec Albert III. Le roi Jean et son fils Charles cédèrent la seigneurie au comte Amédée V de Savoie le 5 janvier 1354, qui l'inféoda à Guy de Torchefelon, lequel la vendit le 8 juin 1379 à Jean, seigneur de Crangeac et de Chazey. La terre connut ensuite plusieurs successions familiales (Crangeac, Varax) et fut donnée en 1462 à Philippe de Savoie, comte de Bresse. Par la suite elle appartint à André de Bignins, puis fut cédée le 4 février 1549 à Jacques de Savoie, qui l'intégra au marquisat de Saint-Sorlin (érigé en sa faveur en 1571); elle fut ensuite aliénée en 1579 à Béatrix Pacheco puis vendue en 1615 à Renaud de Cremeaux. Georges de Lyobard et sa descendance la conservèrent jusqu'à Prosper de Lyobard, qui la légua le 9 mars 1662 à René de Varanges; celui-ci la vendit le 24 août 1680 à André Balme, secrétaire honoraire au parlement de Metz, ennobli par lettres patentes en mars 1698, dont les armes figurent sur une peinture murale au-dessus de la cheminée. Sainte-Julie resta dans la famille Balme jusqu'à la vente du domaine par Charles-Auguste Balme en 1824 à Jean‑Marie Dupuis. L'ensemble des façades et des toitures, ainsi que la grande salle et l'oratoire du premier étage avec leurs peintures murales, font l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 21 décembre 1984.

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