Château de Sauveboeuf à Aubas en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Louis XIII

Château de Sauveboeuf

  • D704
  • 24290 Aubas
Château de Sauveboeuf
Château de Sauveboeuf
Château de Sauveboeuf
Château de Sauveboeuf
Château de Sauveboeuf
Château de Sauveboeuf
Château de Sauveboeuf
Château de Sauveboeuf
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Château de Sauveboeuf
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Château de Sauveboeuf
Château de Sauveboeuf
Château de Sauveboeuf
Château de Sauveboeuf
Château de Sauveboeuf
Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1365
Premier château attesté
1600
Rénovation initiale
1633
Destruction ordonnée
1ère moitié XVIIe siècle
Reconstruction du château
1891
Acquisition par Oberkampf
1987
Inscription partielle
2009
Inscription totale
2013
Ouverture au public
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et les toitures du château, de la galerie est et du pavillon en demi-hors-oeuvre qui lui fait suite, du pavillon isolé ; la charpente du chateau ; l'escalier d'honneur ; la clôture de la cour d'honneur ; le pigeonnier en totalité (cad. B 11) : inscription par arrêté du 2 juillet 1987 - Le château, son terrain d'assiette et la balustrade nord sur la Vézère, en totalité (cad. AB 2) : inscription par arrêté du 9 octobre 2009

Personnages clés

Jehan III de Ferrières Propriétaire ayant rénové le château en 1600.
Nicolas Rambourg Architecte potentiel du château reconstruit.
Victor Riqueti de Mirabeau Propriétaire du château et révolutionnaire français.
Claude Douce Publicitaire ayant racheté et restauré le château en 1987.

Origine et histoire du Château de Sauveboeuf

Le château de Sauvebœuf est un édifice du XVIIe siècle situé à Aubas, en Périgord noir, sur la rive gauche de la Vézère, dans le département de la Dordogne. Il ne doit pas être confondu avec un autre château du même nom situé à Lalinde. Un premier château, attesté en 1365, avait été rénové en 1600 par Jehan III de Ferrières puis détruit en 1633 sur l'ordre de Richelieu ; le domaine fut reconstruit ensuite par la famille de Ferrières de Sauvebœuf, peut‑être d’après les plans de Nicolas Rambourg. Le bâtiment reconstruit présente un vaste corps de logis allongé encadré de pavillons et s’organise autour d’une cour carrée. Les façades, les toitures, la galerie, le pavillon en demi‑hors‑œuvre, le pavillon isolé, l’escalier d’honneur, la clôture de la cour et le pigeonnier font partie de son architecture, et la charpente d’origine a été conservée malgré d’importantes restaurations au XIXe siècle. On y a également signalé des peintures de Philippe de Champaigne. Au XVIIIe siècle, certaines dépendances, notamment l’écurie de l’aile ouest, ont été supprimées, et l’aile sud a disparu au XIXe siècle. Le domaine passa dans la famille Mirabeau par mariage ; Victor Riqueti de Mirabeau en devint propriétaire et le futur révolutionnaire y passa une partie de son enfance et y fut quelque temps exilé. À la fin du XIXe siècle, la famille Oberkampf entreprit d’importantes restaurations ; elle acquit la propriété en 1891 puis la vendit en 1927. Transformé en domaine agricole jusqu’en 1975, le château fut ensuite abandonné avant d’être racheté en 1987 par le publicitaire Claude Douce. Sur son initiative, plusieurs éléments — façades, toitures, pigeonnier, charpente et clôture de la cour d’honneur — furent inscrits au titre des monuments historiques en 1987, puis l’ensemble du château fut inscrit en 2009. Claude Douce ouvrit le site au public en 2013 et y installa un musée privé comprenant notamment une importante collection d’objets préhistoriques. Dans le parc subsistent quatre fontaines datées de 1610 et représentant les quatre éléments ; deux d’entre elles avaient échappé à la destruction de 1633. Celle représentant l’eau fut déplacée en 1927 au château de Roche à Clairac, dont le propriétaire possédait alors aussi Sauvebœuf, et des éléments d’une autre fontaine furent reconnus, au début des années 2000, dans la balustrade de la terrasse donnant sur la Vézère. Le site a donné lieu à des légendes locales, notamment celle d’Alice, fille du châtelain, qui se serait noyée dans la Vézère au retour des croisades et hanterait encore les abords du château au petit matin. Le château fait l’objet d’une protection au titre des monuments historiques et est ouvert au public.

Liens externes