Château de Sévérac à Sévérac-le-Château dans l'Aveyron

Crédit photo : Albertvillanovadelmoral - Sous licence Creative Commons

Propriété de la commune

Frise chronologique

Patrimoine classé

Personnages clés

Origine et histoire du Château de Sévérac

Les ruines du château de Sévérac se dressent sur la commune de Sévérac-le-Château, dans l'Aveyron. Au XIIIe siècle fut construite une enceinte fortifiée flanquée de tours, ainsi qu'un bâtiment ultérieurement utilisé comme écurie. Vers la fin du XVIe siècle, la partie d'habitation fut remaniée : un corps de bâtiment rectangulaire est accessible par une rampe et une porte monumentale d'ordre corinthien, ornée d'un décor sculpté et attribuée à la seconde moitié du XVIe siècle. Cette porte donne sur un passage en pente douce qui débouche sur une cour intérieure encadrée par les bras d'un perron en fer à cheval. La façade sur cour du grand logis présente une architecture caractéristique de la seconde moitié du XVIe siècle. À la même période, la famille d'Arpajon transforma la forteresse en palais de style Renaissance. Le château appartint successivement aux barons de Sévérac, dont la lignée s'éteignit à la fin du XIIe siècle, au nom relevé ensuite par la maison de Caylus, puis, après une nouvelle extinction en 1427, à la maison d'Arpajon. Louis Arpajon (1590-1679) le modernisa avec l'aide de l'architecte florentin Gargioli et soutint peintres, sculpteurs et architectes travaillant sur le site, parmi lesquels figure Cyrano de Bergerac. Sa première épouse fut Gloriande de Themines, dont Pierre Mignard fit un portrait. La toiture s'étant effondrée en 1921, le maire engagea dès 1920 les démarches qui aboutirent au classement aux monuments historiques en 1922. D'importants travaux de restauration ont été entrepris ces dernières décennies. Le site, désormais en ruine, est ouvert aux visites guidées en été et accueille des spectacles son et lumière dans son enceinte. Depuis le château, on peut observer les monts de l'Aubrac environnants. Pour compléter la documentation, une bibliographie ancienne existe (notamment l'ouvrage de Pierre-Christian d'Yzarn-Freissinet, 1927) et des notices figurent dans l'Inventaire Occitanie et la base Mérimée.

Liens externes

Page Wikipedia

Page Monumentum