Château de Vaucouleurs dans la Meuse

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Vaucouleurs

  • Rue de l'Observatoire
  • 55140 Vaucouleurs
Château de Vaucouleurs
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Château de Vaucouleurs
Crédit photo : Ketounette - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété privée ; propriété d'une association

Période

XIVe siècle

Patrimoine classé

Porte de France et restes de la chapelle castrale y attenant : classement par arrêté du 8 août 1893 ; Vestiges du château et terrains de fouilles qui les entourent (cad. 598 à 600, 625 à 650, 819p, 820 à 823, 826, 827, 838, 595, 673, 674) : inscription par arrêté du 19 mars 1953

Origine et histoire du Château de Vaucouleurs

Le château de Vaucouleurs, situé dans la commune de Vaucouleurs (Meuse, Grand Est), domine la Meuse d'environ trente mètres. Étienne de Vaux y fit édifier un château en 1026, qui fut pris et rasé par Udon, évêque de Toul, en 1056. Geoffroy Ier, fils d’Étienne, le reconstruit entre 1059 et 1081. Le site atteint son développement définitif, d’environ 150 mètres de long, aux XIIIe et XIVe siècles, la muraille ouest de la ville se confondant alors avec celle du château. D’importants vestiges subsistaient et des fouilles entreprises avec succès par Henri Bataille dans les années 1930-1940 ont livré des découvertes, mais ces travaux n’ont pas été poursuivis et les zones dégagées sont à nouveau envahies par la végétation. Une chapelle castrale, Notre-Dame-des-Voûtes, existe dès le XIe siècle : voûtée d’ogives et à trois nefs, elle s’élevait au-dessus de la crypte actuelle. Elle était desservie d’abord par les religieux du prieuré Saint-Thiébaut, fondé en 1064, puis par un chapelain à partir de 1234 et enfin par un chapitre de chanoines en 1266. La chapelle fut dévastée en 1544 lors du siège de la ville par les troupes de Charles Quint, puis restaurée. Vendue comme bien national le 23 janvier 1792, elle fut démolie à partir du mois d’avril de la même année. Le destin de Jeanne d’Arc se décida en ce lieu : elle franchit la Porte de France avec son escorte le 23 février 1429 en quittant la Lorraine, et une fête médiévale commémore chaque année cette date. La Porte de France, qui servait de porte du château et de porte de la ville, est d’origine médiévale et ses vestiges actuels datent d’une restauration entreprise en 1733 sur la muraille primitive. En 1890 est décidée la construction d’un monument national à Jeanne d’Arc ; Paul Boeswillwald en est le responsable, et la controverse engagée par Siméon Luce pour préserver les restes de la chapelle amène Boeswillwald à s’entendre avec Mgr Pagis, évêque de Verdun. Il est alors décidé d’implanter le monument dans la partie supérieure du terrain et de classer la chapelle, classement formalisé par l’arrêté du 8 août 1893. Mgr Pagis déclare le 28 juin 1890 que la chapelle serait reconstruite dans sa forme du XIVe siècle ; la première pierre est posée le 24 septembre 1893 par Mgr Pagis et Raymond Poincaré. Le projet, confié aux architectes A. Richardière et F. Eudes, prévoyait la restauration complète de la crypte et de la chapelle, mais les travaux sont définitivement interrompus le 1er juillet 1905. Des vestiges importants subsistaient encore et ont disparu lors de la construction, en 1923, de l’actuelle chapelle par l’architecte Alphonse Richardière et les entrepreneurs Louis et Gabriel Colombey. Si la crypte semble avoir été la partie considérée comme classée, l’arrêté de 1893 porte le classement de la Porte de France et des restes de la chapelle qui lui sont attenants. En 1953, les vestiges du château et les terrains de fouilles qui les entourent ont été protégés au titre des monuments historiques. Parmi les vestiges en élévation, on observe notamment un appareil à bossage daté du XIIIe siècle. Il ne subsiste aujourd’hui que la crypte de la chapelle castrale et la Porte de France.

Liens externes