Construction du château 4e quart XVIIe siècle (≈ 1787)
Édification du château par la famille de Bryas, seigneurs de Fumay.
1815
Vente et transformation
Vente et transformation 1815 (≈ 1815)
Le château est vendu à un entrepreneur local qui y installe une fabrique de céruse.
1835
Acquisition par la Société ardoisière
Acquisition par la Société ardoisière 1835 (≈ 1835)
La Société ardoisière du Moulin Sainte-Anne acquiert le château et en fait son siège.
1952
Acquisition par la commune
Acquisition par la commune 1952 (≈ 1952)
La commune de Fumay devient propriétaire et y installe des services communaux.
1972
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 1972 (≈ 1972)
Le château est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures (à l'exclusion de la cheminée de la façade postérieure) (cad. AB 53) : inscription par arrêté du 20 mars 1972
Personnages clés
Famille de Bryas
Seigneurs de Fumay et constructeurs du château à la fin du XVIIe siècle.
Origine et histoire du Château des comtes de Bryas
Le château des comtes de Bryas se situe à Fumay, dans le département des Ardennes. Sa façade principale, en briques, est rythmée par des chaînes en pierre bleue et la travée centrale est coiffée d'un fronton triangulaire. Les pavillons latéraux sont surmontés de toits en tulipe renversée, dotés de dômes à pans, de lanternons aveugles et de flèches octogonales. Le toit est couvert d'ardoises violettes de Fumay. Le bâtiment présente des façades orientées nord-est et sud-ouest. Un chemin, accessible en descendant les marches à droite du château, permettait aux mineurs d'atteindre l'ardoisière du Moulin Sainte-Anne ; en le longeant, on aperçoit, de l'autre côté de la Meuse, les murs de soutènement de l'ardoisière Belle-Rose. Le château occupe l'emplacement d'un ancien fort rasé sous Louis XIII ; une salle voûtée subsiste sous le terre-plein actuel. Il a été construit par la famille de Bryas, seigneur de Fumay, dans le quatrième quart du XVIIe siècle. En 1815, il est vendu à un entrepreneur local qui y installe une fabrique de céruse. La Société ardoisière du Moulin Sainte-Anne l'acquiert en 1835 et en fait son siège jusqu'à la vente des biens de la société en 1946. La commune de Fumay devient propriétaire en 1952 et le bâtiment abrite alors des services communaux, notamment la poste et la perception. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1972.