Château dit Tour Marmont à Gissey-sous-Flavigny en Côte-d'or

Château dit Tour Marmont

  • 21150 Gissey-sous-Flavigny
Crédit photo : GO69 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIIe siècle, XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures, deux salles voûtées du rez-de-chaussée, escalier à vis, cinq cheminées (cad. AB 20) : classement par arrêté du 6 novembre 1980

Origine et histoire

Le château dit Tour Marmont est une maison forte classée située à Gissey-sous-Flavigny (Côte-d'Or, Bourgogne-Franche-Comté). Il se trouve en bordure de la R.D. 10, au fond de la vallée encaissée de l'Oze, au centre du village et au nord-ouest de l'église. La première mention d'une seigneurie date de 1366 ; en 1392 et 1447 est citée une tour dite tour Michel Guiote, ainsi qu'une grange, un colombier et d'autres dépendances. En 1769, la maison seigneuriale est recensée avec colombier, grange, écurie, pressoir et caves attenantes. Claude Courtépée note qu'Alexandre Jouard a rebâti le château en y aménageant jardins, terrasses et canal. Le bâtiment a été classé au titre des monuments historiques en 1980 et restauré entre 1988 et 1992 par des volontaires de l'association Chantiers Histoire et Architecture Médiévales. La maison seigneuriale occupe le centre d'un large pourpris où subsistent les vestiges d'une grange proche de l'église, d'un pigeonnier carré et d'un moulin sur le ruisseau bordant la parcelle. Le corps principal est une tour rectangulaire haute de douze mètres, avec un rez-de-chaussée voûté, deux étages carrés et des combles. Au sud, elle est flanquée d'une tourelle ronde abritant un escalier à vis ; une tourelle carrée du XVIe siècle est accolée à la façade postérieure. Le rez-de-chaussée comprend deux celliers voûtés en berceau, chacun soutenu par trois arcs-doubleaux. L'entrée se trouvait au centre de la façade sud et le premier étage était accessible par une porte haute desservie par l'escalier. Lors d'un partage au XVIe siècle, les deux étages ont été divisés en quatre parties par des cloisons. La tourelle ronde est dotée de plusieurs canonnières et l'escalier était protégé par une percée dans la contremarche de la partie supérieure. La maison est couverte d'un toit à deux pans dont les pignons ont été ajoutés sur des murs gouttereaux. Le bâtiment a fait l'objet d'une campagne de fouilles en 1994.

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