Château du Breuil à Bonneuil en Charente

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château du Breuil à Bonneuil

  • Le Breuil
  • 16120 Bonneuil
Château du Breuil à Bonneuil
Château du Breuil à Bonneuil
Château du Breuil à Bonneuil
Château du Breuil à Bonneuil
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Château du Breuil à Bonneuil
Château du Breuil à Bonneuil
Château du Breuil à Bonneuil
Crédit photo : Rosier - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1er quart XVIe siècle
Construction du château
1716
Changement de propriétaire
XVIIIe siècle
Modifications des fenêtres
1919
Vente du château
23 juin 1952
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures : inscription par arrêté du 23 juin 1952

Personnages clés

Philippe d'Ingrandes Propriétaire du château entre 1508 et 1532, potentiellement responsable de sa construction.
Marie-Magdeleine Babin de Ranville Propriétaire du château après son mariage en 1716.
Madame de Rancourt de Mimérand Propriétaire du château jusqu'en 1919.
M. Castillon du Perron Acheteur du château en 1919.

Origine et histoire du Château du Breuil

Le château du Breuil est situé sur la commune de Bonneuil, en Charente. Il présente l'apparence d'un édifice du XVe siècle, mais toutes ses sculptures sont de la Renaissance. La date de sa construction fait l'objet d'interprétations divergentes : A. Lance évoque vers 1500, M. Bauchal vers 1520, tandis que Hautecoeur et Palustre proposent environ 1535, ce dernier attribuant avec réserve l'ouvrage à Philippe d'Ingrandes. Un ruisseau entoure l'édifice et forme des douves en eau. La façade nord est flanquée de deux tours cylindriques, l'une à l'angle nord‑est, l'autre au centre. Les pignons de la toiture sont ornés de crochets à chaque extrémité et le toit, en ardoises, est à double pente. Les fenêtres à meneaux conservent leurs moulures et plusieurs d'entre elles ont été agrandies, sans doute au XVIIIe siècle. Les lucarnes des tours et du toit sont richement décorées de coquilles et d'autres motifs de la Renaissance ; la grande lucarne de la tour est ornée de pilastres et de personnages. La façade sud, qui donne sur la cour, est bordée d'une petite terrasse aux balustrades plus récentes que le logis et baignée par la douve d'eaux vives. Un pont en pierre à une seule arche surbaissée relie la cour à cette terrasse. À l'extrémité est, une tour polygonale abrite un escalier en vis et s'ouvre par une porte de style flamboyant ; ses fenêtres sont agrémentées de pilastres et d'entrelacs. La partie comprise entre la fenêtre supérieure et la lucarne est ornée d'éléments renaissants, et une tourelle en encorbellement au sommet de la tour renferme l'escalier menant à une chambre sommitale. La présence de la tour centrale et une ligne visible au milieu de la façade sud indiquent que la travée occidentale a vraisemblablement été adjointe après la première construction. Le logis, qui présente un étage, a été prolongé vers l'ouest au XVIIIe siècle en pastichant le reste du château fort. Les possesseurs les plus anciennement connus sont les d'Ingrandes ; Philippe d'Ingrandes aurait habité le château entre 1508 et 1532. Le domaine est resté dans la même famille ou chez ses alliés jusqu'en 1919, passant notamment aux de Xant puis aux Le Roy de Lenchères après le mariage de Marie‑Magdeleine Babin de Ranville en 1716 ; les Lenchères possédaient aussi la Tour du Breuil à Dignac. En 1919, Madame de Rancourt de Mimérand vendit le château à M. Castillon du Perron ; dans les années 1960, il appartenait au docteur Brisset et à son épouse. Le château du Breuil a été inscrit au titre des monuments historiques le 23 juin 1952.

Liens externes