Château du Touvet au Touvet dans l'Isère

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Classique

Château du Touvet

  • Le Château
  • 38660 Le Touvet
Château du Touvet
Château du Touvet
Château du Touvet
Château du Touvet
Château du Touvet
Château du Touvet
Château du Touvet
Château du Touvet
Crédit photo : Patrice78500 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction initiale
XIIIe siècle
Construction initiale
1528
Acquisition par Guigues Guiffrey
XVIIe siècle
Transformation en demeure de plaisance
1759
Création de l'escalier d'eau
Milieu du XVIIIe siècle
Reconstruction majeure
1959
Inscription des escaliers
1964
Classement du château
1997-1999
Restauration des jardins
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les escaliers d'eau (cad. B 568, 578) : classement par arrêté du 17 mars 1959 ; L'ensemble du château lui-même, y compris la décoration en cuir de Cordoue de l'une des salles ; les vestiges des anciennes fortifications ; le parc (cad. B 579, 565 à 569, 577, 578, 580) : classement par arrêté du 16 novembre 1964

Personnages clés

Guigues Guiffrey Compagnon du chevalier Bayard, acquéreur du château en 1528.
Pierre de Marcieu Comte responsable des travaux de reconstruction au milieu du XVIIIe siècle.
Sieur Potin Concepteur de l'escalier d'eau en 1759.
Venture Maître maçon ayant exécuté l'escalier d'eau en 1759.
Letellier Concepteur des jardins à la française.
Bruno et Isabelle Pourroy de Lauberivière de Quinsonas-Oudinot Propriétaires actuels du château, descendants du maréchal Oudinot.

Origine et histoire du Château du Touvet

Le château du Touvet, ancien château fort du XIIIe siècle, se dresse sur la commune du Touvet dans la vallée du Grésivaudan, entre Grenoble et Chambéry, à la frontière historique entre le Dauphiné et le duché de Savoie. Construit par la famille d'Entremont, il ne conserve qu'un corps de logis qui, encore en 1963, portait le nom de château de Qinsonnas. Acquis en 1528 par Guigues Guiffrey, compagnon du chevalier Bayard, il appartient ensuite aux familles des Monteynard puis des Marcieu et reste habité par la même lignée depuis plus de cinq siècles. La disposition actuelle du château et de ses jardins doit l'essentiel des travaux de reconstruction entrepris au milieu du XVIIIe siècle par le comte Pierre de Marcieu ; des documents d'archives attestent l'ampleur des interventions menées entre 1753 et 1762. L'escalier d'eau, daté du troisième quart du XVIIIe siècle, a été conçu par le Sieur Potin et exécuté par le maître maçon Venture en 1759 ; Pierre de Marcieu fit également établir des cascades, des terrasses à la française et enrichir l'intérieur de décors et de mobilier aujourd'hui exposés. Avec le temps, l'influence du goût romantique et des parcs à l'anglaise altéra la rigoureuse composition classique des jardins ; les deux platanes encadrant l'escalier d'eau datent du XIXe siècle. Les escaliers d'eau ont été inscrits au titre des monuments historiques le 17 mars 1959, puis l'ensemble du château, y compris la décoration en cuir de Cordoue d'une salle, les vestiges des anciennes fortifications et le parc, a été classé le 16 novembre 1964. Propriété privée ouverte au public, le château appartient aujourd'hui à Bruno et Isabelle Pourroy de Lauberivière de Quinsonas-Oudinot, descendants du maréchal Oudinot et liés aux familles de Quinsonas et de Virieu. Les jardins à la française, conçus par Letellier et Potin et reconnus « jardins remarquables de France », alternent jeux d'eau et bassins avec parterres de buis. Restaurés de 1997 à 1999 sur la base des documents du XVIIIe siècle sous la direction de l'architecte en chef des Monuments Historiques et en liaison avec le propriétaire, les travaux se sont déroulés en trois phases : maçonnerie des escaliers d'eau du réservoir aux douves, création de huit bassins figurant sur le plan du XVIIIe siècle mais jamais réalisés auparavant, et reconstruction des parterres de broderie.

Liens externes