Construction initiale 1430 (≈ 1430)
Édification de la maison forte par la famille de Théméricourt.
Fin du XVe siècle
Vente et modifications
Vente et modifications Fin du XVe siècle (≈ 1595)
Vente à la famille de Silly de La Roche-Guyon et installation d'un capitaine et d'un intendant.
XVIe siècle
Ajouts architecturaux
Ajouts architecturaux XVIe siècle (≈ 1650)
Construction de la muraille d'enceinte et du pigeonnier octogonal sous les Silly.
Août 1944
Affrontement historique
Affrontement historique Août 1944 (≈ 1944)
Lieu d'un affrontement entre un corps franc et des soldats allemands.
27 janvier 1948
Inscription historique
Inscription historique 27 janvier 1948 (≈ 1948)
Inscription du château au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Château et pigeonnier en face de l'entrée : inscription par arrêté du 27 janvier 1948
Personnages clés
Famille de Théméricourt
Seigneurs locaux ayant édifié la maison forte vers 1430.
Famille de Silly de La Roche-Guyon
Propriétaires ayant modifié et agrandi le château à la fin du XVe siècle.
Origine et histoire du Château d'Arthies
Le château et le pigeonnier en face de l'entrée se situent dans la commune d'Arthies, dans le Val-d'Oise en Île-de-France, à la sortie du village en direction de Mantes-la-Jolie. La partie la plus ancienne est une maison forte de trois étages, édifiée vers 1430 par le seigneur local appartenant à la famille de Théméricourt. À gauche de la façade donnant sur la cour se dresse une tour, d'abord pentagonale puis octogonale, qui abrite l'escalier desservant les différents niveaux. Le manoir conserve, à droite de cette tour, une série de trois fenêtres à meneaux superposées. À la fin du XVe siècle, la seigneurie est vendue à la famille de Silly de La Roche-Guyon, qui y installe un capitaine et un intendant jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Sous les Silly, au XVIe siècle, sont construits la muraille d'enceinte avec sa porte fortifiée flanquée de deux courtes tours, ainsi que le pigeonnier octogonal. Ces éléments présentent une façade en damier de pierre de taille et de briques rouges, caractéristique de l'influence de l'architecture normande. Les briques, de 4 cm d'épaisseur et de 17 cm de long, ont été cuites dans un four mis au jour en 1898 à 15 mètres du château. Les murs étaient à l'origine surmontés d'un crénelage, propre aux constructions militaires médiévales. Le pigeonnier conserve en son intérieur des boulins en brique, et sur la façade un larmier destiné à empêcher rats et belettes d'accéder à la lucarne en bâtière. Le château a été le lieu d'un affrontement entre un corps franc et des soldats allemands en août 1944. Il est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 27 janvier 1948.