Origine et histoire
Cet édifice est le vestige de la première église catholique du côté lorrain de la ville, remontant sans doute au XVe siècle et dédiée à sainte Marie‑Madeleine. Il était entouré d'un cimetière aujourd'hui supprimé, mais quelques monuments funéraires ont été conservés autour de la chapelle. Devenue trop exiguë au XVIIIe siècle, l'église a été partiellement détruite en 1756 et remplacée par la nouvelle église Sainte‑Madeleine, rue du Maréchal‑de‑Lattre‑de‑Tassigny. L'ancienne construction a conservé son chœur voûté d'ogives, auquel a été accolé un corps de bâtiment plus bas servant actuellement de nef. La restitution des formes du premier bâtiment reste problématique : une ouverture dans le mur sud‑est, composée d'un grand arc en plein cintre muré dans sa partie inférieure, apparaît comme une porte vers l'extérieur mais joue aujourd'hui le rôle d'une fenêtre. Cette ouverture est fermée par un quadrilobe entouré de quatre lancettes néo‑gothiques. Le toit du chœur est perpendiculaire à celui de la nef actuelle, alors qu'à l'intérieur on perçoit un vaisseau unique suivant le même axe. L'édifice a été restauré en 1888‑1889, son extérieur a été repeint en 1980 et les peintures monumentales du chœur ont fait l'objet d'une restauration en 1992 qui les a dénaturées. Le cimetière est situé rue du Docteur‑Muhlenbeck à Sainte‑Marie‑aux‑Mines, dans le département du Haut‑Rhin. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1934 ; des références figurent sur les portails du Haut‑Rhin et des monuments historiques français.